spot_img
spot_imgspot_img

A NE PAS MANQUER

spot_img

DU MÊME SUJET

TEST – Hogwarts Legacy sur Nintendo Switch 2

Hogwarts Legacy (Nintendo Switch 2)

Hogwarts Legacy: L’Héritage de Poudlard

Plateforme de test : Nintendo Switch 2

Date de sortie : 5 juin 2025

Développeur : Avalanche Software

Éditeur : Warner Bros

Style : RPG

Note :
8,5/10

Disponible sur :

Sorti en 2023, Hogwarts Legacy a rapidement pris sa place parmi les plus gros cartons de la génération avec 34 millions d’exemplaires écoulés et un record d’audience sur Twitch pour un jeu solo. Le RPG inspiré de l’univers d’Harry Potter revient aujourd’hui sur la Nintendo Switch 2, en tant que titre de lancement, avec la promesse d’une version portable techniquement plus stable et visuellement plus aboutie. Proposé à 59,99 € en édition standard, ou via une mise à jour payante à 10 € pour les possesseurs de la version précédente, ce portage ambitionne de faire oublier les compromis de la première Switch.

Retour sur le phénomène mondial d’Hogwarts Legacy

Dès sa sortie, Hogwarts Legacy est devenu un incontournable pour les fans de l’univers magique de J.K. Rowling. Sans lien direct avec la trame des films ou des livres, le jeu invite les joueurs à incarner un nouvel élève de cinquième année dans un Poudlard du XIXe siècle, à la croisée des chemins entre exploration en monde semi-ouvert, apprentissage de la magie et choix narratifs.

Le titre repose sur une boucle de gameplay mêlant combat à la baguette, quête principale, exploration de zones comme Pré-au-Lard ou la Forêt interdite, et de nombreuses activités secondaires : cours, défis de Merlin, chasse aux secrets, quêtes de maison, etc. Dès les premières heures, la richesse du château de Poudlard impressionne : portraits animés, objets interactifs, PNJ bavards et ambiance sonore envoûtante construisent une immersion convaincante.

Les choix du joueur, qu’il s’agisse de la maison attribuée via un quiz ou des relations tissées avec certains personnages, façonnent l’expérience de jeu sans toutefois bouleverser la narration principale. Sur ce point, Hogwarts Legacy reste un RPG assez classique : la progression est linéaire, les quêtes secondaires s’enchaînent sans surprise, et le héros est souvent mis en avant comme un sauveur invincible. Ce cadre narratif simple sert néanmoins de base solide à un univers visuellement soigné et généreux en fan service.

À lire aussi

TEST – Cyberpunk 2077 sur Nintendo Switch 2

Cyberpunk 2077 Ultimate débarque sur Switch 2 avec Phantom Liberty, un portage dense, stable et complet à découvrir en mobilité.

Un portage Switch 2 techniquement plus convaincant

Pensée pour tirer parti des capacités techniques de la nouvelle console de Nintendo, cette version affiche des résolutions de 1440p en mode docké et 1080p en portable, avec une fluidité stable autour des 60 images par seconde. C’est une nette amélioration par rapport à la Switch One, qui peinait à maintenir une expérience fluide dans les zones denses comme Pré-au-Lard. Le gain visuel est également palpable grâce au support du HDR en mode portable et à la sortie 4K en dock, qui offrent des contrastes renforcés et une meilleure lisibilité dans les décors sombres.

Côté audio et retour haptique, le HD Rumble profite d’une gestion affinée. Lors des sorts explosifs ou pendant les cinématiques, les vibrations varient en intensité pour accompagner l’action à l’écran. Ces détails ajoutent un surcroît d’immersion, notamment lors des combats ou des séquences d’exploration sous tension. Les temps de chargement raccourcis renforcent cette fluidité : une sauvegarde se charge en une dizaine de secondes, et la navigation dans les menus se fait sans accroc, hormis une transition cartographique animée qui demande cinq secondes.

Enfin, cette version repose sur le format carte de jeu virtuelle, une pratique désormais courante sur Switch 2. Le fichier de 23,1 Go reste contenu, tout en offrant une expérience plus stable et complète. Comparé à d’autres titres comme Hitman Signature Edition, le portage de Hogwarts Legacy se montre mieux optimisé, en particulier sur les phases dynamiques et les transitions visuelles.

Des commandes adaptées à une expérience portable

Sur Switch 2, Hogwarts Legacy tire parti des Joy-Con 2, capables de simuler un contrôle à la souris. Cette fonction transforme l’expérience : il suffit de pointer les capteurs vers n’importe quelle surface plane pour naviguer dans les menus ou viser avec précision. La sensibilité est entièrement réglable grâce à un curseur allant de 0,5 à 4, ce qui rend les commandes adaptables à tous types de supports, y compris un simple accoudoir.

Cette fonctionnalité ne se limite pas aux menus : elle s’étend au gameplay complet, de la visée magique à la navigation dans l’inventaire, offrant un confort inédit sur console. En complément, les contrôles gyroscopiques sont toujours présents pour les sorts ou les phases de vol en balai, fidèles à la version précédente. L’écran tactile ajoute une troisième option de navigation, idéale pour parcourir rapidement la carte ou gérer son équipement.

À lire aussi

TEST – Nintendo Switch 2 : ce que vaut vraiment la nouvelle console

Huit ans après la sortie de la première Switch, qui s’est écoulée à plus de 150 millions d’exemplaires et a entraîné la vente de plus d’un milliard de jeux, Nintendo lance enfin la Switch 2. Face à une console hybride devenue iconique mais technologiquement en bout de souffle, la marque japonaise devait proposer un successeur […]

Par ailleurs, la compatibilité avec le jeu vocal à distance permet aux joueurs de communiquer en ligne tout en partageant leur écran. Cette ouverture vers l’expérience multijoueur, bien que limitée à l’assistance vocale, renforce l’aspect connecté du jeu sans compromettre son orientation solo. Sur un plan purement fonctionnel, cette version Switch 2 se distingue ainsi par une ergonomie affinée et une modularité des contrôles pensée pour la portabilité.

Une ambiance sonore maîtrisée et un univers visuel soigné

L’un des points forts de cette version Switch 2 reste son ambiance sonore soignée, portée par une bande-son originale qui ne se contente pas de recycler les thèmes des films. Les compositions, signées par un trio de musiciens, accompagnent subtilement l’exploration et les moments clés de l’aventure. On y retrouve des envolées orchestrales inspirées du style de John Williams, sans tomber dans la redite.

Du côté des doublages, les personnages principaux bénéficient d’un travail vocal crédible et bien intégré à l’univers. En revanche, certaines voix de PNJ secondaires semblent artificielles, avec des effets de traitement audibles, probablement liés au système de modulation inclus dans l’outil de création de personnage. Ce léger manque de naturel contraste avec la qualité générale de l’habillage sonore.

Visuellement, Hogwarts Legacy affiche un rendu soigné et riche en détails malgré les limitations techniques de la console. Le château de Poudlard est parsemé d’éléments animés : tableaux mouvants, objets interactifs, décors dynamiques qui donnent vie aux environnements. Les menus bénéficient également d’animations et d’effets sonores ludiques, renforçant la cohérence esthétique du jeu. On note toutefois une faiblesse persistante liée au moteur Unreal Engine 4 : les cheveux des personnages présentent parfois un rendu étrange, avec des effets de transparence ou des artefacts visuels sur certaines textures. Rien de bloquant, mais l’œil averti ne manquera pas de le remarquer.

Un gameplay accessible entre immersion et progression classique

Le système de combat reste fidèle à une structure action-aventure, avec un mélange de sorts offensifs, déplacements agiles et verrouillage de cibles. Le joueur peut esquiver, contre-attaquer ou fuir face aux créatures du bestiaire magique. Le passage d’une cible à une autre se fait sans friction grâce à un ciblage automatique efficace, idéal pour les affrontements rapides.

La visée libre bénéficie largement de l’apport des commandes souris via les Joy-Con 2, qui rendent les duels magiques plus précis que sur les autres plateformes. Les sorts s’apprennent au fil de la progression en remplissant des objectifs spécifiques, souvent via des mini-jeux où il faut reproduire un mouvement de baguette avec le stick ou le curseur. Ce processus, simple mais immersif, accompagne une montée en puissance bien dosée.

En dehors du combat, le jeu met l’accent sur l’exploration et la découverte. Le château de Poudlard recèle de nombreux secrets : portes cachées, salles verrouillées par des énigmes, portraits à activer… Chaque recoin cache une page du Guide de terrain, étoffant le lore du monde magique. Ces mécaniques s’étendent également à l’extérieur, avec des zones comme les marécages ou les cavernes, propices à la fouille.

Les choix laissés au joueur ne sont pas uniquement cosmétiques : ils influent sur l’accès à certaines zones, aux quêtes annexes et aux dialogues. Le choix de la maison détermine par exemple la salle commune, des missions exclusives et certaines relations. Ce système ne révolutionne pas le genre, mais il contribue à renforcer l’identification du joueur à son avatar et la rejouabilité sur plusieurs parties.

Une mis à jour qui fait plaisir

Avec cette édition Nintendo Switch 2, Hogwarts Legacy gagne en fluidité, en confort et en lisibilité sans compromettre l’expérience originale. Le jeu profite d’une technique plus maîtrisée, d’un contrôle mieux pensé pour le nomadisme, et d’un contenu toujours aussi riche pour les amateurs de l’univers magique. Malgré quelques défauts persistants hérités du moteur d’origine, cette version s’impose comme une porte d’entrée tout à fait valable pour découvrir Poudlard en 2025.

Points positifs

  • La fluidité à 60 FPS stable en mode portable comme docké

  • Le support du HDR et de la 4K, bien exploité

  • Les commandes souris via les Joy-Con 2, très précises

  • L’ambiance sonore immersive, avec une bande originale convaincante

  • La richesse du contenu, toujours aussi généreux

  • La réduction des temps de chargement, appréciable

  • L’ergonomie adaptée à la portabilité, bien pensée

Points négatifs

  • Des artefacts visuels sur les cheveux, toujours présents

  • Des doublages secondaires parfois artificiels

  • Une progression narrative classique, sans prise de risque

Terry 4WAG
Terry 4WAGhttps://www.4wearegamers.com/
Juste un homme qui donne vie à ses idées du haut de son clavier. Curieux de technologies et toujours enthousiaste pour les sorties vidéoludiques, je tâche de rester neutre sur un terrain ou une guerre de consoles inutile fait rage.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

DU MÊME AUTEUR