La légende du skate revient une nouvelle fois faire parler les trucks. Après le succès critique et commercial de Tony Hawk’s Pro Skater 1 + 2, Activision mise désormais sur un retour en tandem des épisodes 3 et 4, attendus pour le 11 juillet sur consoles et PC. En guise d’amuse-bouche, une démo jouable a été mise à disposition des joueurs ayant précommandé le titre. Si ce choix peut sembler restrictif, il permet toutefois de jeter un véritable premier coup d’œil sur ce que le studio nous prépare. Et les sensations dès les premières minutes sont bien réelles.
Date de sortie et contenu de la démo de Tony Hawk’s Pro Skater 3 + 4
Disponible uniquement pour les joueurs ayant validé une précommande, la démo de Tony Hawk’s Pro Skater 3 + 4 donne accès à deux niveaux jouables : Foundry et College, les maps d’ouverture respectives des opus 3 et 4. Le premier, une fonderie industrielle aux bassins de métal en fusion, mise sur la verticalité. Le second, plus plat et étendu, déroule un campus universitaire truffé de rampes pour le grind.
Seul mode disponible pour l’instant : la session libre de deux minutes, fidèle à la tradition de la licence. Ce format court permet de s’immerger dans le gameplay sans objectif imposé, et surtout de tester la réactivité du moteur. Et de ce côté-là, le framerate s’est montré parfaitement stable tout au long des sessions, que ce soit en phase de grind ou lors de figures aériennes.
Le tout est introduit par une vidéo FMV volontairement datée dans son esthétique, calée sur Ace of Spades de Motorhead. L’effet nostalgie est instantané. Un peu plus tard, c’est 96 Quite Bitter Beings de CKY qui prend le relais, un clin d’œil à toute une génération bercée par les Jackass et autres délires skateur/punk de légende. Un vrai parfum de VHS dans les dents.
Skateurs jouables et caméos dans Tony Hawk’s Pro Skater 3 + 4
La démo permet d’incarner deux skateurs emblématiques : Tony Hawk, figure incontournable du skate vert, et Rayssa Leal, jeune prodige du street skate déjà médaillée aux JO. Ce duo symbolise bien l’équilibre que cherche le jeu entre héritage et modernité.
Ce qui ressort clairement, c’est la présence féminine accrue dans le casting. La séquence d’ouverture met en lumière plusieurs skatrices, ce qui constitue une nette différence avec les titres originaux. Plusieurs visages connus côtoient des skateurs actuels, un renouvellement visible du roster.
Parmi les espoirs des fans, on retrouve également l’attente du retour de personnages caméos emblématiques, ces skateurs décalés venus d’autres univers. Si la démo ne permet pas encore de les incarner, l’arrivée d’une star comme le Doom Slayer laisse entrevoir un clin d’œil appuyé aux codes de légende de la franchise.
Liste des musiques de la démo de Tony Hawk’s Pro Skater 3 + 4
Côté ambiance sonore, la démo pose tout de suite le ton. En plus de Motorhead et CKY, six titres ont été retenus pour accompagner les runs. La sélection s’étale entre punk, rock alternatif, hip-hop old-school et métal, autant de genres qui ont forgé l’identité musicale de la licence depuis ses débuts.
Voici la liste des morceaux inclus dans cette version d’essai :
- « Ace of Spades » – Motorhead
- « 96 Quite Bitter Beings » – CKY
- « Everything Turns Grey » – Agent Orange
- « If You Must » – Del the Funky Homosapien
- « Kick, Push » – Lupe Fiasco
- « Yankee and the Brave (ep. 4) » – Run the Jewels
Le choix opère un équilibre entre genres musicaux, avec trois titres hip-hop, deux punk/rock et un heavy metal. Une façon assumée de réaffirmer les racines contre-culturelles du jeu tout en rajeunissant son image. Le résultat fonctionne immédiatement, que l’on soit nostalgique des compils Burnout ou simple amateur de bonnes vibes à roulettes.
Niveaux, gameplay et sensations manette en main
Dès les premiers instants, la prise en main se montre immédiatement familière. Tous les repères sont là : le stick gauche pour diriger, le bouton X pour prendre de l’élan et sauter, triangle pour gratter un grind et les touches directionnelles pour varier les figures en vol.
Les enchaînements de tricks et les réceptions se font naturellement. Le gameplay reste conforme aux standards de la licence, sans tentative de refonte inutile. Les nostalgiques s’y retrouveront instantanément, tandis que les nouveaux venus bénéficieront d’une courbe d’apprentissage accessible.
Visuellement, le titre reste modeste, mais propre. L’important est ailleurs : aucune chute de framerate, un affichage net, et un environnement réactif sans surcharger l’écran. L’ensemble montre un savoir-faire certain, et laisse entrevoir une version finale bien calibrée.
Le Doom Slayer jouable et les attentes autour du mode Create-a-Skater
En précommandant la version Deluxe du jeu, les joueurs pourront débloquer un troisième personnage jouable : le DOOM Slayer, tout droit sorti de The Dark Ages. Ce choix de crossover fait écho aux figures à débloquer loufoques des anciens opus, et confirme que le titre n’a pas perdu son goût pour le décalage.
Bien que le mode Create-a-Skater ne soit pas encore accessible dans la démo, l’ajout d’un personnage aussi massif que le DOOM Slayer laisse espérer une personnalisation plus poussée. Certains joueurs attendent de pouvoir créer un avatar plus fidèle à leur morphologie, avec des options variées allant au-delà des archétypes classiques.
En l’état, aucune information supplémentaire n’a été partagée sur les outils de création de personnage, mais leur absence dans la démo ne remet pas en cause leur présence dans le jeu final. Il s’agit simplement d’une attente légitime de la communauté.