Dragon Ball Sparking! Zero
Plateforme de test : Nintendo Switch 2
Date de sortie : 14 novembre 2025
Développeur : Bandai Namco
Éditeur : Bandai Namco
Style : Combat
Disponible sur :
Sorti simultanément sur Nintendo Switch 1 et 2, Dragon Ball: Sparking! Zero ambitionne de raviver l’énergie des affrontements emblématiques de l’anime tout en modernisant l’expérience de jeu. Dès les premières minutes, le joueur est propulsé dans un système narratif à embranchements, où les décisions influent légèrement sur le déroulement des épisodes. L’absence de certains arcs importants aux yeux des fans comme Dragon Ball GT pourra en frustrer plus d’un, mais le jeu compense fort heureusement par une densité de contenu.
On retrouve ici plus de 180 combattants jouables issus de DBZ, Super et Daima (en DLC), chacun avec ses attaques spécifiques et ses transformations emblématiques. La structure en épisodes rejoue les grands duels de la saga avec une mise en scène fidèle. Des choix de compagnons influencent les dialogues et les dénouements de certaines missions. Le joueur peut aussi créer ses propres combats grâce à un mode personnalisé et tester ses compétences en ligne contre d’autres joueurs.
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Ce gameplay bien dense est accompagné d’une très bonne rejouabilité grâce à plusieurs embranchements narratifs et à une interface claire, pensée pour la portabilité. Le jeu ne couvre pas l’intégralité de la chronologie Dragon Ball, mais il en propose un condensé efficace et accessible pour une première approche comme pour les nostalgiques.

Un gameplay explosif à la Budokai Tenkaichi
Les affrontements s’ancrent dans de grosses arènes 3D ouvertes, fidèles aux classiques du genre. Inspiré par la licence Budokai Tenkaichi, le gameplay repose sur une structure à la fois intuitive et technique. Le joueur alterne entre attaques légères, lourdes, parades et dashs à plusieurs directions pour esquiver ou contre-attaquer. Cette formule reste familière pour les amateurs du genre, mais s’accompagne ici d’améliorations notables.
Le système intègre des options d’accessibilité avancées comme les enchaînements automatiques ou la garde assistée, permettant à chacun de calibrer la difficulté selon son niveau. Les combats gagnent en verticalité, avec la possibilité de voler, se cacher derrière des montagnes ou apparaître directement dans le dos de l’adversaire. Les échanges deviennent plus dynamiques et les épreuves de force, typiques de l’anime, sont reproduites avec soin.

Les transformations offrent par ailleurs de nouvelles stratégies en combat et peuvent souvent renverser leur issue. Les attaques ultimes profitent de leur côté de cinématiques vraiment spectaculaires qui viennent renforcer la tension des duels. Le résultat est une expérience à la fois immersive et réglée au millimètre, rendant les affrontements aussi lisibles que percutants, même en ligne où la stabilité reste correcte.
Un portage Switch 2 qui peut décevoir sur certains aspects
Visuellement, la version Switch 2 que nous avons testée laisse est hélas assez contrastée. Si l’esthétique générale respecte le style de l’anime, le rendu technique souffre manque peut-être d’optimisation: la résolution dynamique plafonne autour de 810p, laissant un aliasing assez marqué sur les modèles 3D. Les textures paraissent floues en plans rapprochés, et les cinématiques semblent compressées, parfois rendues à une qualité proche du 720p avec des artefacts perceptibles.

Le jeu tourne malheureusement à 30 images par seconde, un choix technique difficile à justifier sur une console censée rivaliser avec la PS4 Pro. Si cette limite ne nuit pas au gameplay de manière fondamentale, elle reste une déception pour un titre de ce calibre, d’autant plus que des baisses ponctuelles de framerate sont observables lors de certains affrontements. Ces ralentissements, même légers, affectent le rythme des combats les plus dynamiques.
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En mode portable, l’expérience gagne heureusement en fluidité. L’affichage semble plus stable, probablement grâce au VRR (Variable Refresh Rate), bien que cette amélioration ne compense pas totalement les limitations du mode docké. Au final, Sparking! Zero sur Switch 2 peine à exploiter le plein potentiel du hardware, et ce portage donne une impression de compromis technique non nécessaire.

Sur le plan sonore, Dragon Ball: Sparking! Zero délivre une bande-son rythmée, des effets de combat percutants et un doublage complet, fidèle aux voix de l’anime. Les affrontements gagnent en intensité grâce à un mixage audio bien calibré, renforçant l’impact des coups et la tension des scènes cinématiques.
Le jeu est proposé en édition physique et dématérialisée au prix de 69,99€, avec un tarif pouvant grimper jusqu’à 80 euros selon les revendeurs en version boite. L’installation demande 6,7 Go d’espace libre, un poids raisonnable compte tenu du contenu proposé. Les amateurs de l’univers Dragon Ball y trouveront une ambiance sonore immersive, renforçant l’identité de ce titre clairement orienté vers les fans.

Un portage Switch 2 qui manque un peu de piquant
Sparking! Zero vient ici condenser toute la frénésie de l’univers Dragon Ball dans un gameplay accessible et spectaculaire. Sur ce point, le contrat est rempli. Les affrontements sont lisibles, les sensations de puissance bien retranscrites, et le contenu suffisant pour y revenir régulièrement.
Pourtant, difficile d’ignorer cette sensation de « version minimum » sur notre toute nouvelle Switch 2. Le jeu fonctionne, mais ne brille pas. On reste sur sa faim techniquement, surtout quand l’ensemble aurait pu gagner en lisibilité, en fluidité et en impact visuel. Si vous cherchez une expérience portable efficace pour revivre les combats cultes de Goku et ses alliés, ce portage peut suffire.
Pour les autres, mieux vaut attendre ou se tourner vers une plateforme plus robuste. L’essence de Dragon Ball est bien là, mais un peu comprimée par les limites techniques du support.
Points positifs
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Un gameplay accessible et nerveux
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Une mise en scène fidèle à l’anime
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Un roster impressionnant de 180 personnages
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Une bande-son efficace et un doublage complet
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Un mode portable plus fluide que prévu
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Une bonne rejouabilité via les embranchements narratifs
Points négatifs
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Une résolution dynamique trop limitée, inférieure au Full-HD
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Un framerate capé à 30 fps avec des baisses ponctuelles
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Des textures et cinématiques visuellement dégradées
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Une absence d’arcs narratifs majeurs


