Capcom a tout récemment présenté Monster Hunter Stories 3: Twisted Reflection, nouvel opus de sa licence de RPG au tour par tour. Avec une sortie prévue en 2026, cet épisode marque une évolution notable de la formule, tant sur le plan narratif que technique. À la croisée des mondes entre Monster Hunter Rise, Wilds et les précédents Stories, ce troisième volet affiche d’emblée une direction artistique plus mature et une ambition narrative renforcée.
Monster Hunter Stories 3 débarque en 2026 sur toutes les plateformes
Le titre complet, Monster Hunter Stories 3: Twisted Reflection, a été annoncé pour une sortie en 2026. Contrairement aux opus précédents initialement exclusifs à la Nintendo 3DS ou la Switch, cet épisode s’ouvre à un public bien plus large. Il sortira simultanément sur Nintendo Switch 2, PS5, Xbox Series X|S et PC.
Avec ce choix multiplateforme, Capcom souhaite visiblement une accessibilité renforcée pour une licence longtemps restée en marge du succès des volets principaux de Monster Hunter. La disponibilité sur consoles nouvelle génération laisse par ailleurs entrevoir de grosses améliorations techniques, que ce soit dans les animations, les temps de chargement ou les décors.
Le titre lui-même annonce une tonalité plus sombre et introspective, à contre-courant de la légèreté habituelle de la saga. Une direction confirmée par les premières images et les descriptions fournies par Capcom.
Deux royaumes, un œuf antique et une guerre qui couve
L’intrigue de ce troisième volet se déroule dans un monde où les royaumes d’Azoria et de Vermile sont menacés par une catastrophe naturelle liée à la propagation des cristaux. Cette déstabilisation sert de toile de fond à une histoire plus mature, dans laquelle les personnages principaux doivent concilier devoir et idéaux.
Le joueur incarne l’héritier du trône d’Azoria, devenu chef des Rangers, seul capable de chevaucher un Rathalos. À ses côtés, Eleanor, princesse de Vermile, s’impose comme une figure centrale du récit. En guise de tentative de paix, elle se livre volontairement en otage à Azoria. Accompagnée de son monstre partenaire, un Anjanath, elle rejoint la mission d’investigation visant à percer les secrets des événements surnaturels en cours.
L’équilibre fragile entre les deux nations est bouleversé par la naissance de deux créatures mythiques issues d’un œuf antique : des Rathalos jumeaux marqués du sceau des Skyscale Rathalos, une sous-espèce inédite jusqu’alors. Ces monstres, à l’origine d’une guerre civile deux siècles plus tôt, symbolisent un retour des flammes du passé. Le scénario introduit ainsi une tension constante entre héritage, cycle de destruction et volonté de paix, renforcée par une structure narrative plus profonde que dans les précédents opus.
Compagnons, monstres et grands absents dans Stories 3
La progression narrative s’appuie sur une dynamique de duo entre le protagoniste principal et Eleanor, chacun accompagné d’un monstre emblématique. L’Anjanath d’Eleanor ajoute un élément stratégique au gameplay en apportant une belle surcouche affective entre les Riders et leurs partenaires. Du côté du joueur, le Skyscale Rathalos apparaît comme une monture centrale, liée à un passé mystique et une menace persistante.
Parmi les monstres déjà confirmés, Magnamalo fera son retour, comme le laissent entrevoir certaines séquences du trailer. Ce choix renforce les connexions visuelles et thématiques avec MH Rise: Sunbreak. D’autres détails, comme la présence d’un château en ruines rappelant Sunbreak, alimentent les hypothèses de recyclage d’environnements ou d’un pont narratif plus assumé entre les univers.
Enfin, un grand absent retient l’attention des fans : Navirou. Compagnon emblématique des deux premiers jeux et de l’anime, il est étonnamment absent de la bande-annonce et des informations officielles. Son sort reste incertain, mais sa disparition temporaire laisse entrevoir un repositionnement narratif plus sérieux pour cet opus.
Un monde plus vaste et un système de combat repensé
Monster Hunter Stories 3 promet de profondes améliorations côté gameplay. Le système de combat au tour par tour, déjà salué dans l’épisode précédent pour sa richesse en endgame et en PvP, connaît une refonte annoncée comme majeure. Si Capcom reste encore discret sur les mécanismes exacts, les premières déclarations laissent entrevoir une complexité accrue, plus lisible pour les nouveaux joueurs tout en conservant de la profondeur tactique.
Autre élément important : le monde explorable sera plus vaste, permettant aux joueurs de parcourir de nouvelles zones, dont certaines seraient reliées au Forbidden Ground, mentionné dans le scénario. Ce territoire interdit pourrait faire écho aux Terres interdites de Wilds (le test est à retrouver ici), renforçant ainsi les ponts thématiques entre les différents titres de la licence.
Enfin, l’intégration d’un personnage principal entièrement doublé constitue une très belle évolution dans la mise en scène, tranchant avec le mutisme des anciens protagonistes. Cette amélioration technique, alliée à une direction artistique plus réaliste, témoigne de la volonté de Capcom de faire monter la licence en gamme, sans rompre avec son ADN narratif.