TEST – SteelSeries Rival 3 Wireless Gen 2

La SteelSeries Rival 3 Wireless Gen 2 débarque ce printemps 2025 sur un segment assez concurrentiel : celui des souris de jeu sans fil abordables. Heureusement forte du succès de la première génération, cette nouvelle version promet des améliorations ciblées sans renier son ADN. Autonomie doublée, ergonomie légèrement revue et double connectivité sont au programme, le tout pour un tarif situé sous la barre des 60 euros. Simple rafraîchissement ou vraie mise à niveau pertinente ?

Prise en main de la SteelSeries Rival 3 Wireless Gen 2

Premier contact : la coque en plastique ABS inspire vraiment confiance. L’assemblage est net, sans grincement ni jeu, et la texture très légèrement granuleuse assure une excellente adhérence sans être abrasive. Le gabarit reste relativement compact (67 x 120mm), mais conserve une forme symétrique naturelle qui conviendra autant aux droitiers qu’aux gauchers (sans bouton à droite).

Côté poids, la souris affiche 106 g avec deux piles AAA (incluses), mais peut être allégée à 95 g en ne conservant qu’une seule pile. Une astuce simple qui améliore l’agilité sans sacrifier totalement l’autonomie, une astuce plaira aux joueurs en quête de compromis entre maniabilité et endurance. Cela dit, on aurait préféré que SteelSeries opte pour une batterie intégrée qui reste plus écologique, d’autant plus que les piles de ce format sont moins performantes que les AA.

Les boutons principaux réagissent au quart de tour avec des switchs mécaniques précis, bien calibrés pour le jeu compétitif. Leur retour est sec, sans bruit parasite ni sensation de flou. À cela s’ajoutent deux boutons latéraux mieux intégrés que sur la première génération, un peu plus proéminents donc plus faciles à atteindre. Rien à redire non plus sur la molette, qui bénéficie d’un grip amélioré au toucher. Plus bruyante que celle de certaines concurrentes, mais jamais intrusive.

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Le capot situé à l’arrière, coulissant, laisse accès au compartiment à piles, où se loge également le dongle 2,4 GHz USB-A de la même couleur que la souris. Un détail bien pensé pour celles et ceux qui veulent transporter la souris sans risquer de perdre ce récepteur.

La polyvalence sans fil dans tous ses états

SteelSeries joue ici la carte de la durée. En mode 2,4 GHz via le dongle inclus, la Rival 3 Wireless Gen 2 affiche une autonomie annoncée jusqu’à 200 heures. Mais c’est surtout en Bluetooth que le chiffre interpelle : jusqu’à 450 heures avec deux piles, selon les données du constructeur. Des chiffres qui varient bien sûr selon la qualité des piles utilisées, mais qui placent d’emblée cette souris parmi les plus endurantes de sa catégorie.

La bascule entre les modes se fait via un interrupteur à trois positions situé sous la souris. Trop petit et peu accessible, ce switch manque clairement d’ergonomie. Il faut souvent s’aider de l’ongle pour le faire bouger, ce qui peut être frustrant sur un produit censé être manipulé rapidement.

En usage quotidien, la connexion 2,4 GHz s’avère parfaitement stable, avec un temps de réponse de 1,9 ms et un taux d’interrogation de 1000 Hz. Autrement dit : rien à envier à une souris filaire. Seul bémol : une légère latence de réveil peut survenir après quelques minutes d’inactivité. Rien de dramatique, mais cela implique parfois de « secouer » un peu la souris pour la réactiver.

La précision au rendez-vous avec son capteur optique PixArt

Côté détection, SteelSeries mise sur un capteur optique développé avec PixArt, capable de grimper jusqu’à 18 000 DPI. Une valeur plus que suffisante pour la majorité des joueurs, même exigeants. La vitesse maximale de suivi, elle, atteint les 400 IPS, garantissant une bonne réactivité dans les déplacements rapides ou les FPS nerveux.

Sur le terrain, la Rival 3 Wireless Gen 2 se montre fiable, fluide et constante. Aucun décrochage, aucun saut de curseur à signaler, même lors de mouvements amples. Le taux de polling à 1000 Hz permet d’assurer une communication stable et rapide avec le PC, pour une sensation de contrôle très nette.

Les patins 100 % PTFE participent aussi à cette impression de maîtrise. Ils assurent une glisse douce et sans accroc, même sur des surfaces textiles épaisses. Une amélioration notable par rapport à la génération précédente, qui renforce la fluidité de l’ensemble.

Une personnalisation essentielle

La Rival 3 Wireless Gen 2 repose sur le logiciel SteelSeries GG, qui centralise tous les réglages. L’interface est claire, sans surcharge, et permet d’ajuster jusqu’à cinq niveaux de DPI, chacun associé à une couleur de rétroéclairage sur la molette. Une fonction pratique pour repérer en un coup d’œil la sensibilité active.

Les boutons latéraux peuvent être entièrement reprogrammés selon les préférences de chaque utilisateur. Que ce soit pour affecter des actions spécifiques en jeu ou pour optimiser la navigation, la personnalisation s’adapte aux profils les plus variés.

Côté éclairage, oubliez les effets RGB exubérants. Ici, seule la molette rétroéclairée signale les changements de DPI. Ce choix sobre participe à l’économie d’énergie, mais laisse peu de place à la fantaisie esthétique.

En jeu comme en bureautique, le logiciel propose des options utiles sans complexité excessive. De quoi convenir à un public large, même peu technophile.

Un excellent rapport fonctionnalités/prix pour cette Rival 3 Gen 2 chez SteelSeries

Proposée à 60 euros, la SteelSeries Rival 3 Wireless Gen 2 vise un public large, sans rogner sur l’essentiel. À ce tarif, elle vient concurrencer de nombreuses souris gaming d’entrée à milieu de gamme, en misant sur la fiabilité, la simplicité et l’endurance.

Elle est déclinée en quatre coloris : noir, blanc, lilas et aqua, de quoi varier les envies sans surcharge tarifaire. Une approche visuelle plus légère que d’habitude chez SteelSeries, qui cherche ici à élargir son public cible.

Avec un équipement complet composé d’un capteur performant, double connectivité, personnalisation logicielle, molette RGB fonctionnelle, skates en PTFE, elle représente une très bonne option face à des références plus onéreuses. Une souris qui ne joue pas sur l’esbroufe, mais qui remplit son contrat sans flancher. On regrette simplement le choix d’instaurer l’utilisation de piles AAA plutôt qu’une batterie, ce qui implique de les changer régulièrement en cas d’utilisation intensive.

Steelseries Rival 3 Wireless Gen 2

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Points positifs

• Une coque solide et bien finie

• Un capteur précis de 18 000 DPI

• Une autonomie très généreuse en Bluetooth

• Un logiciel clair et complet

• Une double connectivité (2,4 GHz + Bluetooth)

• Des patins 100 % PTFE pour une glisse fluide

• Un prix contenu avec plusieurs coloris disponibles

Points négatifs

• Un interrupteur de mode trop petit

• Une molette un peu bruyante

• Une légère latence de réveil après inactivité