Samsung poursuit son travail de raffinement sur sa gamme de smartphones pliables avec le nouveau Galaxy Z Flip 7, un modèle tout juste sorti qui reprend les grandes lignes de ses prédécesseurs tout en y injectant quelques améliorations ciblées. Le constructeur mise ici sur une évolution maîtrisée plutôt qu’un bouleversement technologique, avec pour objectif d’améliorer l’expérience utilisateur au quotidien. Design affiné, écran externe plus fluide, promesse d’une meilleure autonomie et d’un traitement photo affiné : le Flip 7 s’inscrit dans la continuité, sans chercher à surprendre.
Le Galaxy Z Flip 7 s’allège et mise sur un écran externe plus utile
Le Galaxy Z Flip 7 gagne en finesse, littéralement. Samsung a réduit l’épaisseur du châssis une fois le téléphone replié, avec un gain d’environ 1,5 mm qui améliore sensiblement sa tenue en main et sa discrétion dans une poche ou un sac. Ce détail, bien que discret, apporte une touche de modernité et d’élégance à l’ensemble.
L’écran externe connaît aussi une évolution notable. La nouvelle fenêtre Flex passe à 4,1 pouces et propose désormais un rafraîchissement de 120 Hz, ce qui améliore la fluidité des interactions et renforce l’aspect premium du terminal. Ce gain de confort s’accompagne d’une interface logicielle enrichie. Grâce à One UI 8 et Android 16, les possibilités offertes par cet écran externe se multiplient : affichage de widgets personnalisés, réponses rapides aux messages, contrôle de la musique, et même navigation dans Google Maps.
Les utilisateurs peuvent également tirer parti du module Galaxy Labs, et plus précisément de l’outil Multistar, pour déverrouiller l’usage d’applications en plein écran sur la fenêtre Flex. Cette option transforme l’écran de couverture en véritable extension fonctionnelle du smartphone, bien au-delà du simple aperçu de notifications.
Dans l’ensemble, ces ajustements renforcent la cohérence du Flip 7. Sans modifier radicalement la formule, Samsung parvient à rendre son pliable plus agréable à manipuler et plus pertinent dans les usages du quotidien.
Une fiche technique équilibrée pour un usage mobile fluide
Le Galaxy Z Flip 7 embarque le processeur Exynos 2500, conçu pour répondre aux exigences actuelles en matière de performances mobiles. Ce choix stratégique de Samsung marque une continuité technique assumée, avec des résultats satisfaisants dans les usages du quotidien. L’interface reste fluide, les temps de chargement sont maîtrisés et les applications les plus lourdes, y compris les jeux 3D récents, tournent sans accroc.
Les tests de performance révèlent toutefois quelques nuances. Si les scores bruts confirment une montée en puissance par rapport aux précédentes générations, l’appareil tend à chauffer davantage lors de longues sessions intensives, notamment en gaming ou en multitâche prolongé. La gestion thermique montre ses limites, même si cela ne nuit pas à l’expérience utilisateur standard.
Autre élément à noter : la stabilité des performances s’érode légèrement au fil des minutes lors de benchmarks graphiques poussés. Ce phénomène de « throttling » reste contenu, mais témoigne des limites de l’architecture employée.
En pratique, le Flip 7 se montre largement à la hauteur pour un usage quotidien polyvalent. Il permet de jongler entre les applications, d’éditer des vidéos en mobilité ou de profiter de contenus multimédia avec une grande fluidité. Les animations sont nettes, les jeux s’exécutent à plein régime et le système d’exploitation reste réactif. Samsung livre ici un smartphone puissant, même si certains utilisateurs auraient préféré une approche plus ambitieuse côté processeur.
Plus endurant, mais toujours un peu lent à recharger
Samsung a légèrement revu à la hausse la capacité de la batterie, qui atteint désormais 4 300 mAh. Ce gain de 300 mAh se traduit par une autonomie plus stable et plus longue en usage réel, avec des écarts positifs pouvant aller jusqu’à 15 % sur certaines journées de test. Le Flip 7 parvient à tenir une journée complète avec un usage varié : navigation, réseaux sociaux, streaming et photographie.
La marque a conservé la même technologie de recharge que sur ses précédents modèles. Le Galaxy Z Flip 7 prend en charge une charge rapide de 25 W en filaire et une charge sans fil de 15 W. Aucune véritable grosse avancée de ce côté, même si ces chiffres restent dans la norme pour un smartphone de cette catégorie.
Quelques limitations subsistent. Sur certains chargeurs à induction, notamment ceux à plat, l’appareil ne se positionne pas toujours idéalement à cause de son format pliable. Il peut alors nécessiter un positionnement ajusté pour lancer la recharge. Un détail qui n’impacte pas tous les utilisateurs, mais qui mérite d’être signalé.
Malgré l’absence de recharge ultra rapide, l’autonomie plus confortable participe à rendre l’appareil plus cohérent. Le Flip 7 devient ainsi plus fiable pour une utilisation soutenue au quotidien, sans contrainte particulière liée à la batterie.
Des capteurs familiers, un rendu photo plus naturel
Samsung ne modifie pas le matériel photo du Flip 7. On retrouve le même duo de capteurs que sur la génération précédente : un capteur principal de 50 mégapixels et un ultra grand-angle de 12 mégapixels. Pourtant, les résultats en photo et en vidéo témoignent d’un réel progrès.
Cette évolution s’explique par l’intégration du nouveau moteur de traitement d’image Pro Visual Engine, lié à la puce Exynos 2500. L’optimisation logicielle permet d’obtenir des images plus naturelles, avec une gestion améliorée des hautes lumières et une colorimétrie moins saturée. Les portraits gagnent en équilibre, les scènes en plein jour affichent une meilleure dynamique, et les vidéos présentent un rendu plus flatteur.
Samsung a enrichi l’expérience avec des fonctions pratiques : enregistrement en log, ralenti intelligent accessible en un geste depuis la galerie, et double enregistrement avant/arrière pour capturer deux angles simultanément. La qualité reste excellente dans des conditions de lumière normale, mais le mode nuit montre ses limites face à des capteurs plus spécialisés.
L’interface photo reste claire et fluide, avec un aperçu confortable sur la fenêtre Flex lors de selfies ou de vlogs. Cette configuration permet d’utiliser les capteurs principaux pour se filmer avec précision, le téléphone replié en angle droit faisant office de mini-trépied. Seule restriction : l’impossibilité de filmer en 4K 60 fps directement via l’écran de couverture.
Malgré des contraintes liées au format, le Galaxy Z Flip 7 offre une expérience photo complète et accessible, appuyée par un traitement logiciel bien maîtrisé. Le choix de ne pas intégrer de téléobjectif reste discutable, mais les outils disponibles suffisent pour produire des contenus variés et de qualité.
Pliable, pratique, plaisant : le Galaxy Z Flip 7 au quotidien
Le Galaxy Z Flip 7 ne repose pas uniquement sur ses caractéristiques techniques. Il s’appuie aussi sur une expérience utilisateur polyvalente, qui capitalise sur son format pliable. Le mode Flex, véritable signature de cette gamme, s’avère aussi pratique que ludique. L’écran se bloque à différents angles, transformant l’appareil en support pour visioconférences, en trépied pour la photo ou en mini-console d’appoint.
L’interface, pilotée par One UI 8, gagne en souplesse. On peut adapter certaines applications à l’écran plié, profiter de commandes tactiles spécifiques ou encore répartir les éléments de l’écran selon l’angle d’ouverture. Samsung met à disposition des réglages avancés, accessibles dans les paramètres Labs, pour affiner l’usage de cette flexibilité.
L’écran de couverture ne se contente plus de notifications. Grâce à Multistar, il devient possible de lancer certaines applications en plein écran, voire de répondre à des messages sans ouvrir le téléphone. Ces petites interactions rapides font toute la différence en mobilité.
Enfin, la promesse logicielle est solide : sept ans de mises à jour sont garantis, aussi bien pour Android que pour la sécurité. Une démarche rassurante, surtout pour un smartphone haut de gamme qui se veut durable. Le Flip 7 ne cherche pas à en faire trop, mais il maîtrise désormais parfaitement les usages auxquels il se destine.
Un nouveau modèle pliable de référence chez Samsung ?
En misant sur des ajustements ciblés plutôt que sur une refonte radicale, le Galaxy Z Flip 7 consolide sa position dans l’univers des pliables. Plus fin, plus endurant et doté d’un écran externe nettement plus exploitable, il gomme une partie des petites frustrations de ses prédécesseurs. Si la recharge et la photo de nuit restent en retrait face à certains concurrents, Samsung livre un smartphone cohérent et mature, pensé pour durer et pour séduire ceux qui recherchent un format à la fois compact, polyvalent et premium.
Points positifs :
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Le design et l’ergonomie : Gain en finesse, meilleure prise en main
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L’écran externe amélioré : Plus grand (4,1 pouces) avec un rafraîchissement de 120 Hz et des interactions plus riches
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L’autonomie optimisée : Batterie de 4 300 mAh, une journée complète d’utilisation
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La performance générale : Processeur Exynos 2500, applications et jeux fluides
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L’expérience photo améliorée : Traitements d’image plus naturels avec le Pro Visual Engine
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Le mode Flex pratique : Utilisation à différents angles pour visioconférences et photos
Points négatifs :
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Pas d’innovation majeure côté recharge : Pas de charge ultra-rapide, léger inconfort sur certains chargeurs à induction
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La chauffe en usage intensif : Problèmes de gestion thermique lors de longues sessions
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Les limites en mode nuit : Photographie en basse lumière insuffisante
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L’absence de téléobjectif : Limite les prises de vue à distance