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TEST – Dragon Ball Z: Kakarot – Daima Partie 1 (DLC)

Sorti en 2020, Dragon Ball Z: Kakarot ne cesse de s’étoffer et accueille aujourd’hui DAIMA- Aventure dans le Domaine des Démons – Partie 1. Adapté de l’anime Dragon Ball Daima, récemment conclu, ce DLC en deux volets transporte le joueur dans un environnement inédit, tout en bouleversant le rythme habituel de l’aventure avec un Goku redevenu enfant. Comptez environ dix heures pour boucler cette première partie, pensée comme un prologue.

Goku enfant à l’assaut du Royaume des Démons

L’intrigue signée Akira Toriyama débute juste après l’arc de Majin Buu. Alors que les habitants du Royaume des Démons observent la défaite de Buu maléfique, leur souverain, le Roi Démon Gomah, quitte son domaine pour rejoindre la Terre à la recherche des Dragon Balls. Son intervention déclenche un bouleversement inattendu : Goku et ses alliés retrouvent leur apparence d’enfants, et doivent se lancer dans une expédition pour rétablir l’équilibre et libérer le royaume.

Pour mener à bien cette mission, Goku s’associe à une version plus jeune du Kaioshin, ainsi qu’à deux nouveaux visages : Glorio, un guide posé et méthodique, et Panzy, jeune démon animé par la volonté de renverser la tyrannie. Ensemble, ils développent une dynamique de groupe riche, ponctuée de dialogues qui enrichissent l’univers et précisent les enjeux.

Le récit adopte le ton et l’atmosphère des premiers arcs de Dragon Ball : exploration de territoires inconnus, hiérarchie démoniaque marquée, rencontres variées. L’ambiance respecte vraiment bien le matériel initial avec une ouverture digne de l’animé. En gros, la structure narrative repose sur une quête des Dragon Balls qui, bien que classique, sert de fil rouge pour dévoiler progressivement les lieux emblématiques, les coutumes et l’autorité du Roi Démon Gomah.

L’exploration du jeu repensée pour tenter rafraîchir l’expérience

Dès les premières minutes, la suppression du vol impose un nouveau rythme d’exploration. Chaque orbe, quête ou objet à collecter exige désormais un cheminement terrestre, ce qui rend la progression plus stratégique et rappelle l’esprit d’aventure du Dragon Ball original. Même les rares îles flottantes nécessitent un point de départ au sol, ajoutant une dimension progressive à la découverte.

Les quêtes annexes restent nombreuses et variées mais classiques : les entraînement habituels pour débloquer des compétences, la pêche pour réunir des ingrédients, cuisine pour préparer des repas offrant des bonus de statistiques, sans oublier les quêtes secondaires confiées par les habitants. La véritable nouveauté est selon nous les batailles en raid qui opposent le joueur à des vagues successives d’ennemis, augmentant ainsi l’intensité et la durée des affrontements.

 

En combat, le système conserve sa simplicité tout en gagnant en impact visuel et sonore. Les effets de caméra dynamiques, les bruitages puissants et les attaques spéciales spectaculaires maintiennent l’engagement. Les compagnons, tels que Shin et Glorio, disposent de leurs propres arbres de compétences et de techniques uniques. Les soins prodigués par Kaïo Shin se révèlent précieux lors des combats les plus exigeants, ajoutant une dimension tactique bienvenue.

Le soin visuel est là, mais le tout mérite peaufinement

Sur le plan technique, cette première partie montre des cinématiques travaillées et un doublage complet qui conserve l’énergie de la série. Le Royaume des Démons déballe une patte artistique assez unique par rapport au reste des décors de la franchise grâce à ses architectures imposantes, ses paysages variés et une palette de couleurs plus sombre que celle des autres zones, renforçant l’identité propre de cet univers.

La fluidité générale est au rendez-vous, et les effets visuels appuient efficacement l’action. Cependant, un bug audio récurrent peut casser notre immersion, notamment lors de certaines transformations comme celle en Super Saiyan, où les effets sonores disparaissent.

La qualité de production soutient finalement la dimension premium du DLC, même si la coupure narrative imposée par le format en deux parties laisse une impression d’inachevé. C’est donc une assez bonne réussite sur ce point.

Une durée de vie prometteuse, avec réserves

En moyenne, cette première partie se termine en une dizaine d’heures, équilibrant habilement missions principales et quêtes secondaires. Si le découpage réduit la densité du récit, le contenu post-credits apporte un prolongement appréciable.

Les joueurs peuvent s’attaquer à des défis supplémentaires, partir à la recherche de collectibles inédits ou encore affronter des ennemis plus coriaces. Ces activités prolongent l’expérience et invitent à explorer chaque recoin du Royaume des Démons.

En combinant les deux parties, la durée totale pourrait dépasser les la vingtaine d’heures, en offrant un arc complet et homogène. Cela dit, le fait de sortir l’histoire en deux partie avec une attente trop importante pourrait frustrer les joueurs qui voudraient avaler tout le scénario d’un coup.

Points positifs :

  • Un univers inédit et fidèle à l’esprit de Dragon Ball
  • Un gameplay remanier par l’impossibilité de voler
  • Des nouveaux personnages charismatiques et bien intégrés à l’intrigue
  • La réalisation visuelle et sonore soignée
  • Contenu post-game convaincant

Points négatifs :

  • Un découpage en deux parties frustrant
  • Des bugs audio occasionnels
Terry 4WAG
Terry 4WAGhttps://www.4wearegamers.com/
Juste un homme qui donne vie à ses idées du haut de son clavier. Curieux de technologies et toujours enthousiaste pour les sorties vidéoludiques, je tâche de rester neutre sur un terrain ou une guerre de consoles inutile fait rage.

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