Durant notre rendez-vous chez Capcom où nous avons pu essayer simultanément Resident Evil Requiem et Onimusha, un troisième jeu était aussi jouable, Pragmata. Bien que fort discret et énigmatique, nous avons eu la chance de découvrir une courte partie du jeu via une démo, regroupant les principes du gameplay, quelques ennemis et même un combat de boss. Voici donc nos premières impressions.
Un début intrigant et intéressant
Pragmata nous lance dans la découverte de ses deux personnages principaux, à savoir Hugh, le héros qui nous incarnons, et Diana, une androide dont nous ignorons tout, mais dont les pouvoirs semblent n’avoir aucune limite. Ensemble, ils se trouvent à bord d’une station de recherche lunaire et n’ont qu’un désir, retourner sur terre. Ils vont devoir traverser la station et comprendre ce qui a mal tourné tout en se frayant un chemin à travers les nombreux androides qui ont perdu le contrôle.
Notre session à la Gamescom ne nous permet pas d’en apprendre bien plus sur l’histoire principale du jeu. Capcom reste assez discret et semble ne pas vouloir griller ses cartouches trop rapidement. La relation entre les deux personnages s’installe petit à petit et de par son gameplay, nous comprenons rapidement que le jeu opte pour un système de compagnon à l’image d’autres jeux comme Echoes of The End, les derniers God of War…
Un système de combat dynamique et à prendre en main
Durant votre périple, vous tomberez et devrez affronter diverses menaces, pour le moment, nous n’avons vu qu’une poignée d’androides comme ennemis, à voir si le jeu nous réserve un bestiaire plus fourni par la suite. Pour lutter contre eux, vous disposerez d’armes que Hugh pour trouver et ramasser, mais avec un nombre de balles limitées. Une fois à 0, Hugh lâche automatiquement l’arme et préférera en trouver une autre plutôt que de s’encombrer et chercher uniquement des munitions.
Cependant, face aux androides, les armes ne sont pas spécialement très efficaces et c’est là que Diana entre en jeu. Etant elle même une androide, elle dispose d’un pouvoir de piratage puissant qui pourra neutraliser temporairement et créer des ouvertures pour maximiser les dégats avec Hugh. Les phases de piratages sont des ensembles de puzzles à réaliser rapidement et à enchaîner sans délai afin de créer le plus d’ouvertures possible.
Si au début, on cherche à faire les combinaisons correctement, après en avoir réalisé quelques-unes, on prend vite le coup de main et en enchaîne, sentant ce sentiment de puissance augmenter, ce qui est affreusement grisant.
Capcom est à son apogée
Comme ce fut expliqué dans nos autres previews sur les jeux du studio Capcom, Pragmata ne déroge pas à la règle, le jeu est somptueux. Graphiquement parlant et du peu que l’on a pu voir, le titre prend une direction photoréaliste qui met une claque autant dans ses cinématiques, ses panoramas ou ses phases en jeu. Le réalisme est poussé à la fois sur les personnages que sur les environnements et nous sommes vraiment impatients d’en découvrir davantage.
Nous sommes finalement agréablement surpris par ce jeu dont nous n’attendions finalement rien. L’histoire semble plutôt intéressante et le gameplay légèrement différent de ce a quoi nous sommes habitués. Même si le jeu n’a pas encore de date de sortie officielle, la démo à laquelle nous avons joué était maîtrisée et sans réel défaut apparent, nous sommes donc impatients de découvrir l’épopée de Hugh et Diana dans leur mission pour revenir sur Terre.
