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Build a Rocket Boy déclenche un vaste plan social après le lancement chaotique de MindsEye

Build a Rocket Boy, le studio écossais basé à Édimbourg, fait actuellement face à une crise interne majeure. D’après des informations relayées par IGN, le développeur de MindsEye aurait entamé un processus de consultation de 45 jours, une procédure légale au Royaume-Uni qui concerne les licenciements massifs.

Ce délai réglementaire, requis lorsqu’un employeur prévoit de licencier 100 employés ou plus, laisse peu de doute sur l’ampleur des mesures envisagées. Sur les environ 300 salariés basés au Royaume-Uni, plus d’une centaine seraient menacés, alors que le studio compte également 200 collaborateurs répartis à l’international.

Le lancement raté de MindsEye fragilise le studio

La sortie de MindsEye, le 10 juin dernier, a rapidement viré au cauchemar pour Build a Rocket Boy. Le jeu, présenté comme un projet ambitieux, s’est retrouvé saturé de bugs, de problèmes techniques et d’expériences instables, comme en témoignent les nombreuses vidéos partagées sur les réseaux sociaux. La situation a pris une tournure critique lorsque PlayStation a commencé à rembourser les joueurs, un geste exceptionnel rarement observé, sauf lors de cas notables comme le lancement difficile de Cyberpunk 2077.

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Face au tollé, le studio avait publié un message d’excuse début juin, se disant « bouleversé«  par les retours négatifs. Il assurait être « pleinement engagé à offrir une expérience de qualité à tous [ses] joueurs », mais les conséquences internes n’ont manifestement pas tardé à se faire sentir.

Le recours à une consultation de 45 jours n’est pas anodin : dans la législation britannique, une telle durée n’est imposée que dans les cas les plus graves de licenciements collectifs. Cela implique également des discussions formelles entre la direction et les représentants du personnel, et confirme indirectement que l’ampleur des suppressions dépasse les 100 postes.

Pour un studio qui ambitionnait de s’imposer dans le paysage vidéoludique avec une nouvelle licence, la désillusion est sévère. Entre difficultés techniques, mauvaise réception du public et répercussions internes majeures, MindsEye pourrait bien devenir un cas d’école sur la manière dont un lancement raté peut entraîner une spirale destructrice.

Terry 4WAG
Terry 4WAGhttps://www.4wearegamers.com/
Juste un homme qui donne vie à ses idées du haut de son clavier. Curieux de technologies et toujours enthousiaste pour les sorties vidéoludiques, je tâche de rester neutre sur un terrain ou une guerre de consoles inutile fait rage.

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