Depuis son lancement sur PlayStation 4, Ghost of Tsushima a fasciné les joueurs de chez Sony avec son ambiance de cinéma de samouraï, ses paysages époustouflants et son gameplay riche en action. Avec l’arrivée de ce titre sur PC Steam par Nixxes, l’œuvre de Sucker Punch Productions a trouvé une nouvelle audience, offrant une expérience encore plus immersive grâce à la puissance des machines actuelles. Le titre est une véritable masterclass en matière de conception de mondes ouverts, mêlant habilement narration, exploration et combat dans un cadre historique fascinant. On vous explique.

Une immersion totale dans le Japon féodal

L’un des points forts de Ghost of Tsushima est sans conteste son cadre historique, situé durant la période Kamakura, marquée par l’établissement du shogunat et des samouraïs. Le jeu commence par l’invasion des Mongols, menée par le redoutable Khotun Khan, qui cible l’île de Tsushima comme tête de pont pour conquérir le Japon. Le joueur incarne Jin Sakai, un jeune samouraï et neveu du seigneur Shimura, qui survit miraculeusement au massacre initial grâce à l’aide de Yuna, une voleuse en quête de son frère capturé par les Mongols.

L’île de Tsushima est un véritable chef-d’œuvre visuel. Chaque recoin de cette vaste étendue est magnifiquement rendu, des forêts aux arbres flamboyants de jaune aux champs ondulants de pampas. L’attention portée aux détails est remarquable, offrant un monde vibrant et dynamique qui semble constamment inviter à l’exploration. La faune et la flore jouent un rôle subtil mais essentiel, guidant le joueur vers des points d’intérêt sans recourir à des éléments d’interface intrusifs. Le vent, par exemple, montre la direction à suivre, tandis que des oiseaux dorés mènent à des endroits cachés.

Un gameplay alliant tradition et modernité

Le gameplay de Ghost of Tsushima est profondément ancré dans les traditions du cinéma de samouraï, tout en intégrant des mécaniques modernes de jeux en monde ouvert. Le joueur a la liberté d’aborder les combats de manière frontale, en respectant le code du bushido, ou de manière furtive, en utilisant des outils de shinobi comme des bombes fumigènes et des kunai. Les combats sont dynamiques et gratifiants, grâce à un système de postures qui permet de s’adapter aux différents types d’ennemis. Chaque posture possède des mouvements déblocables et est particulièrement efficace contre certains adversaires, ajoutant une couche de stratégie aux affrontements.

La possibilité d’initier des duels, appelés « confrontations », ajoute une dimension cinématique aux rencontres. En maintenant un bouton, Jin attend que l’ennemi attaque pour réaliser une frappe mortelle, créant des moments de tension et de satisfaction intense. Les animations, qu’il s’agisse de la remise de l’épée dans son fourreau ou des esquives gracieuses de Jin, sont toutes superbement réalisées, contribuant à l’impression d’être au cœur d’un film de samouraï.

Une direction artistique exceptionnelle

La direction artistique de Ghost of Tsushima est l’une des plus remarquables de ces dernières années. Le jeu parvient à straddler la ligne entre le réalisme et l’impressionnisme, chaque scène étant minutieusement colorisée pour évoquer une émotion spécifique. Les effets environnementaux, comme les feuilles tourbillonnant dans le vent ou les rayons du soleil perçant à travers le brouillard, créent une atmosphère presque onirique.

Le portage sur PC bénéficie de fonctionnalités supplémentaires comme la synchronisation labiale dynamique pour le doublage japonais, offrant une expérience encore plus immersive. Les performances en résolution à 1440p avec les réglages graphiques les plus poussés sont impressionnantes, avec une fluidité exemplaire et une fidélité visuelle irréprochable pour un « jeu de l’époque ».

Une exploration parfois mécanique

Malgré ces nombreuses qualités, Ghost of Tsushima n’est pas exempt de critiques. L’un des reproches adressés au jeu est la nature parfois répétitive de ses activités secondaires. Bien que le monde soit magnifique et riche en détails, les tâches à accomplir peuvent devenir redondantes, réduisant le sentiment d’exploration à une simple collection d’icônes à effacer de la carte. Ce sentiment est accentué par le fait que les récompenses sont souvent prédéfinies, ce qui peut donner l’impression d’accomplir des « répétitions » plutôt que de découvrir un monde vivant.

Les missions principales et les quêtes secondaires, en revanche, sont mieux élaborées, offrant des prétextes convaincants pour engager des combats ou des séquences furtives. Cependant, l’écriture ne parvient pas toujours à maintenir l’intérêt sur le long terme, manquant parfois de profondeur dans l’exploration des thèmes de l’honneur et de la politique des samouraïs.

Le mode Legends, à faire absolument

L’édition PC inclut également le mode multijoueur « Legends », qui introduit une dimension mythologique au jeu. Ce mode coopératif exige une coordination étroite entre les joueurs pour surmonter des ennemis magiques et des défis complexes. Les niveaux de difficulté plus élevés nécessitent une synchronisation précise des assassinats, ajoutant une nouvelle couche de stratégie et de coopération au gameplay.

L’expansion de l’île d’Iki, incluse dans cette version, apporte également du contenu supplémentaire, améliorant légèrement l’expérience globale en introduisant de nouvelles missions et des améliorations subtiles à la structure des quêtes.

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