Dévoilé pour la première fois l’an dernier, nous avons eu le plaisir de découvrir Atlas Fallen du studio Deck 13 qui est devenu avec le temps un habitué des titres exigeants. Aujourd’hui, nous avons joué et traversé de long en large cet action-RPG, qui sur le papier, promettait une chouette expérience.

Un scénario usé jusqu’à la moelle

Notre histoire se déroule dans un monde où jadis, deux dieux étaient en conflit afin de déterminer le futur de l’espèce humaine. À la suite de certains rebondissements, nous apprenons que le dieu Thelos règne en maître sur le monde et a de nombreux fidèles. Votre histoire se déroule lors d’une expédition ou des Sans Noms sont escortés par l’armé afin de rejoindre une belle cité. Votre personnage, que vous devrez créer de toutes pièces, sera amené à découvrir un ancien artefact, un gantelet qui est également possédé par une entité étrange. À avec son aide, vous devrez dominer le sable, les monstres et même le gantelet afin de libérer votre véritable pouvoir et ainsi délivrer le monde des forces démoniaques et du terrible dieu Thelos.

Découvrez notre preview du jeu Atlas Fallen de Deck 13 et Focus Home Interactive

Très honnêtement, le pitch de l’histoire est très rapidement compris et on voit également vite ou le jeu veut nous emmener. On comprend également certains tenants et aboutissants « secrets » qui nous seront révélés plus tard mais qui, franchement, n’étaient plus un secret pour personne très tôt dans l’aventure. De ce fait, nous avons une histoire  simple, beaucoup trop simple et qui perdra avec le temps de sa saveur au fur et à mesure qu’on approche de la fin.

Un autre gros souci est justement l’intérêt de cette histoire On doit parler constamment à des PNJ qui parfois, donnent des quêtes ou informations intéressantes, mais dans d’autres cas, ne servent vraiment à rien. On devra aussi trouver des registres, des notes et compagnie afin de découvrir le passé et le présent de de Caladrias, Bastengar et Lithesta, mais encore une fois, on aura qu’une envie, aller à la prochaine mission.

Des quêtes secondaires de bas niveau

Toujours dans le même contexte, ces fameux PNJ vous demanderont de faire certaines missions afin de récolter divers artefacts et matériaux. Cependant, après en avoir fait 2 ou 3, on se rend compte qu’il s’agit de mission « Fedex » et qui ne servent qu’à une seule chose : gonfler artificiellement la durée de vie du jeu afin de vous faire dévier de la quête principale. Il faut ajouter qu’en soi, la carte n’est pas si grande que ça et que vous reviendrez très souvent sur vos pas lors de certaines missions.

Atlas Fallen

Un combat design accessible mais peut-être trop basique

Une grosse composante du jeu et qui était souvent mise en avant dans les trailers dus tudio Deck 13, est le système de combat. Durant votre périple, vous rencontrerez des ombres, des créatures cachées dans le sable et qui n’hésiteront pas à vous attaquer lorsque le moment sera venu. Les créatures seront regroupées en catégories qui représentent leur niveau de difficulté, mais globalement, la stratégie sera la même pour tous.

Vous disposerez d’attaques magiques qui matérialisent des armes comme un marteau ou un fouet et que vous devrez faire pleuvoir sur les monstres. Pour cela, rien de plus simple, il suffira de spammer les touches d’attaques jusqu’à elles disparaissent. Certaines disposeront d’un corps en fragment, ce qui veut dire que vous pouvez cibler la partie du corps et faire plus de dégât ainsi.

En ce qui concerne votre personnage, celui-ci disposera de plusieurs jauges et palettes de coups qui rappelleront les derniers jeux God of War, et même par son arbre de compétences ou justement par le choix d’attaques à réaliser en plein combat. Durant les duels, vous ferez monter une jauge d’Ascension qui vous permettra de réaliser des attaques extraordinaires et forcément, plus puissantes.

Globalement, en termes de difficulté, si vous savez combiner vos attaques et capacités, vous n’aurez aucun souci contre les ennemis de faibles niveaux. Par contre, là où ça se complique, c’est surtout certains monstres de type Gardien ou boss. On se rend compte finalement que la maîtrise et la stratégie ne suffisent pas. Il y a un certain déséquilibre qui peut facilement ruiner tout votre combat en un seul mouvement et cela n’est pas autant justifié comme cela pourrait l’être avec un Souls par exemple.

Étant un Action-RPG, on retrouve cette composante vis-à-vis des capacités de notre héros, mais également sur les objets et reliques à débusquer. Cependant, contrairement à d’autres jeux, ce n’est pas réellement votre personnage que vous allez améliorer, mais plutôt ses armures et le gantelet grâce à des pierres d’essences que vous obtiendrez lors de certains affrontements par exemple.

Les capacités sont réparties en 3 niveaux et ajoutent des avantages de vitesses, forces, magies… lors des combats. Elles pourront également vous permettre de sauter plus loin et plus haut. Il faut admettre qu’il y a un grand nombre de capacités à débloquer ce qui pourra vous permettre de choisir un système de combat qui vous est propre ou que vous pourrez interchangé en fonction de la menace devant vous.

Une expérience décevante

Pour terminer, nous parlerons de l’expérience d’exploration du royaume. L’avantage de votre personnage et plus particulièrement du gantelet est que vous manipulez le sable. Ainsi, un peu à la Forspoken, vous pourrez glisser et vous déplacer sur les dunes que pullulent à travers le monde. Cependant, au fur à et mesure que vous visiterez, vous verrez que d’un coin à un autre, l’environnement change très peu, nous n’avons donc pas vraiment cette impression de découvrir de nouvelles choses.

Alors oui, le monde regorge de coffres, de monstres et de choses cachées, mais elles ne suffiront pas à nous amener à explorer librement et surtout pleinement comme on le voudrait. On se sentira presque obliger d’y aller afin d’obtenir nos domestiques et collectibles sans avoir une véritable envie.

Enfin, techniquement parlant Atlas Fallen se débrouille correctement même si la modélisation des personnages est plus que sommaire. On s’attardera plus sur les environnements, villes et montagnes que le jeu a à nous offrir même si, avons le, la qualité graphique n’est clairement pas un argument de vente contrairement à ce que les trailers avaient pu nous vendre.

Pour résumer, Atlas Fallen est une expérience classique qui n’apportera du plaisir qu’aux joueurs qui ne seront pas dérangés par la simplicité de son univers, de son scénario ou son monde semi-ouvert qui ne force pas l’exploration. Le gros point positif reste évidemment les combats qui peuvent s’avérer être assez amusants par moment, bien que le bestiaire soit également limité. En fin de compte, il est difficile de trouver en faveur d’Atlas Fallen car on s’y ennuie assez vite. Nous aurions préféré un jeu qui ose prendre des risques pour son scénario même si la technique lui fait un peu défaut. Ici, on se retrouve juste à participer à une histoire qui, dès le début du jeu, manque de saveur et d’intérêt.

Points positifs:

  • La personnalisation du personnage
  • De jolis décors
  • Un arbre de compétence efficace
  • Un système de combat nerveux et exigeant contre certains monstres (boss, gardiens)

Points négatifs:

  • Un scénario déjà vu et revu
  • Un monde ennuyeux à explorer
  • Techniquement pas à la hauteur
  • Des combats par moment mal équilibré
  • Le manque de diversité dans le monde à explorer
  • Un Line-Up restreint pour les monstres
  • Une bande sonore inexistante

Fiche technique de Atlas Fallen :

atlas fallen

Éditeur : Focus Homme
Développeur : Deck 13
Date de sortie : le 9 août sur PS5, Xbox Series X|S et PC
Type : Action-RPG
Langue : anglais

NOS NOTES ...
NOTE GLOBALE
6
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atlas-fallen-test-avis-reviewPour résumer, Atlas Fallen est une expérience classique qui n'apportera du plaisir qu'aux joueurs qui ne seront pas dérangés par la simplicité de son univers, de son scénario ou par le vide de l'exploration. Le gros point positif reste évidemment les combats qui peuvent s'avérer être assez amusants par moment bien que le roster de monstres soit également limité. En fin de compte, il est difficile de trouver des arguments pour rester à jouer tant l'ennui est présent, nous aurions préféré un jeu qui ose prendre des risques pour son scénario même si la technique fait défaut. Ici, on se retrouve juste à participer à une histoire qui dès le début du jeu, manque de saveur et d'intérêt.

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