La célèbre marque gaming HyperX nous propose depuis peu une nouvelle itération de son casque phare, le Cloud III. Il s’agit du premier vrai lancement d’un nouveau casque Cloud depuis que le géant HP est devenu propriétaire du constructeur en 2021.

Le HyperX Cloud III peaufine les détails

Pour cette fois, le casque se dote d’une entière compatibilité avec la technologie DTS Headphones : X et d’un tout nouveau micro amovible en plus d’un design légèrement revu, histoire de marquer le nouveau cap pris par la firme. A la sortie de son emballage au packaging toujours très reconnaissable, le HyperX Cloud III vient avec son habituelle carte son qui permettra aux joueurs de passer d’un branchement analogique à USB-C ou USB-A grâce à un petit adaptateur fourni. C’est donc une compatibilité améliorée que propose HyperX sur ce point, se plaçant ainsi au niveau de la concurrence de plus en plus présente sur la connectique USB-C.

Sur son aspect général, le Cloud III se diffère déjà par l’abandon de l’esthétique signature noire aux surpiqures rouges que l’on pouvait retrouver sur les modèles précédents. Ici, l’arceau s’entour d’un similicuir bien rembourré et assez confortable, mais se dirige dès lors vers un aspect beaucoup plus sobre et passe-partout. Avec « seulement » 320 grammes, le casque se montre relativement confortable avec une belle atténuation des points d’appui grâce à ses mousses épais.

Le réglage de la taille s’effectuer toujours avec un système à coulisse où les écouteurs sont accrochés à deux structures métalliques qui viennent coulisser dans l’arceau. Depuis la taille minimale à maximale, l’HyperX Cloud III s’adapte à pas mal de têtes, mais il faudra tout de même prendre garde si votre tête est imposante.

Certains points restent encore à revoir

Les oreillettes en elles-mêmes affichent peu de différence par rapport à avant. Le logo de la marque est encore une fois bien présent en leur centre, sur le châssis. Les coussins à mémoire de forme sont parfaitement rembourrés et en similicuir pour une isolation passive efficaces, mais il faudra être conscients que l’accumulation de chaleur en période estivale peut être un souci. Toujours en est-il que certains fabricants proposent des protections en tissu plus légères et qui laissent ainsi respirer la peau.

Le pivot s’effectue de manière horizontale de façon à épouser le contour du visage des joueurs. En revanche, le pivot vertical reste pratiquement absent, même si l’amplitude est légèrement supérieure au Cloud II. Dommage que le fabricant n’ait pas pensé à une rotation à 90° pour que les joueurs puissent confortablement laisser le casque reposer sur leur poitrine lorsqu’ils ne l’utilisent pas.

Une évolution esthétique qui fait plaisir

Sur quelques autres aspects visuels, le Cloud III se montre supérieur à son prédécesseur. Par exemple, les segments métalliques reliant les écouteurs à l’arceau viennent s’intégrer de manière bien plus naturellement sur l’armature du casque. On a moins la sensation d’avoir des charnières qui viennent se rajouter par-dessus la forme naturelle du casque. Aussi, l’entrée jack n’est désormais plus détachable et le casque dispose d’une molette de volume directement intégrée sur l’oreillette ainsi qu’un bouton de coupure de micro. Les réglages directs restent malgré tout très minimalistes, on aurait par exemple aimé une molette de balance de son chat/jeu en bonus pour cette nouvelle édition.

Bien sûr, tout l’intérêt de la petite carte son USB externe fournie avec le casque HyperX Cloud III est de permettre aux joueurs PC de passer par le logiciel NGENUITY pour apporter quelques modifications à l’égalisation et ainsi coller a mieux à leurs préférences. Hélas, le logiciel de la marque se montre toujours assez pauvre en fonctionnalités et l’interface mériterait un rajeunissement. Outre le réglage du volume général et du micro, les joueurs disposent d’une option de monitoring ainsi que de l’incontournable table d’égalisation à 10 bandes, classique.

A l’utilisation, le Cloud III ne se montre pas des plus polyvalents. S’il fait parfaitement le travail sur les jeux avec une répartition équilibré entre les basses, les médiums et les aigus, il se montre en revanche moins détaillé sur du contenu cinématographique ou musical. Malgré tout, il se montre bon de son domaine sans vraiment briller. Peut-être qu’un partenariat entre HyperX et les éditeurs avec des profils d’EQ dédiés à certains jeux eSport lui aurait permis de propulser ses arguments face à une concurrence rude. Soulignons enfin que l’upgrade d’un Cloud II vers un Cloud III pour chercher une meilleure expérience sonore ne se justifie pas vraiment. Le casque reste dans la droite lignée de son prédécesseur.

Malgré l’ajout de la fonction Surround DTS : X, nous n’avons pas trouvé que ce boost sonore permettait d’obtenir assez de détails organiques pour aller titiller les gammes de casques supérieures. C’est pourtant ce qui doit justifier son bond tarifaire puisqu’il faut compter environ 120€ pour se le procurer, ce qui est bien plus que le Cloud II (une cinquantaine d’euros environ).

Un très bon casque qui ne vaut pas la peine de l’upgrade

Difficile de se convaincre de passer du Cloud II au Cloud III tant les améliorations restent relativement timides. Alors certes, le casque reste toujours aussi bon et les joueurs qui n’en disposent tout simplement pas peuvent sans crainte se tourner vers cette gamme phare dans le monde du gaming. Mais avec une nouvelle tarification qui soulève des questions, on est en droit d’attendre des nouveautés de taille pour pleinement s’immerger dans nos jeux préférés. Ce n’est pas le cas pour ce modèle de 2023 qui n’est finalement qu’une évolution naturelle du modèle précédent sans prises de risques. Dommage également que la technologie Surround DTS : X sonne de manière trop digitale que pour prétendre délivrer un son 3D immersif et organique.

Points positifs:

  • Un son toujours très bon dans le domaine du gaming
  • Une construction encore plus soignée
  • Un très bon confort avec des mousses de qualité
  • La carte son externe pour profiter d’un meilleur rendu sur PC
  • La grande compatibilité qu’offre la solution analogique

Points négatifs:

  • Un prix gonflé à bloc
  • Peu de différences fondamentales avec le modèle précédent

Fiche technique du casque HyperX Cloud III:

  • Compatibilité : PC, PS5, PS4, Xbox Series X|S, Xbox One, Nintendo Switch, Mac, appareils mobiles.
  • Haut-parleur: Dynamique, 53 mm avec aimants en néodyme
  • Facteur de forme: Auriculaire, gestuelle, arrière fermé.
  • Réponse en fréquence: 10 Hz à 21 kHz
  • Impédance: 64Ω
  • Sensibilité: 100dBSPL/mW à 1kHz
  • Distorsion harmonique totale (THD): < 2 %
  • Micro:
    • Élément: Microphone à condensateur Électret
    • Diagramme polaire: unidirectionnel, suppression de bruit
    • Sensibilité: -42 dBV (0 dB=1 V/Pa à 1 kHz)
  • Spécifications physiques : 
    • Poids: 308 g ; Poids avec microphone : 320 g
    • Type et longueur du câble: Câble de casque 1,2 m ; Câble dongle USB 1,3 m
  • Connexions et fonctionnalités : 
    • Format audio USB: Stéréo
    • Spécification USB: USB 2,0
    • Commandes Audio: Commandes audio intégrées
NOS NOTES ...
NOTE GLOBALE
8,5
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Juste un homme qui donne vie à ses idées du haut de son clavier. Curieux de technologies et toujours enthousiaste pour les sorties vidéoludiques, je tâche de rester neutre sur un terrain ou une guerre de consoles inutile fait rage.
hyperx-cloud-iii-test-avis-reviewDifficile de se convaincre de passer du Cloud II au Cloud III tant les améliorations restent relativement timides. Alors certes, le casque reste toujours aussi bon et les joueurs qui n'en disposent tout simplement pas peuvent sans crainte se tourner vers cette gamme phare dans le monde du gaming. Mais avec une nouvelle tarification qui soulève des questions, on est en droit d'attendre des nouveautés de taille pour pleinement s'immerger dans nos jeux préférés. Ce n'est pas le cas pour ce modèle de 2023 qui n'est finalement qu'une évolution naturelle du modèle précédent sans prises de risques. Dommage également que la technologie Surround DTS : X sonne de manière trop digitale que pour prétendre délivrer un son 3D immersif et organique.

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