Avec l’annonce de Diablo IV des années après le dernier opus, les fans de la franchise faisaient des bonds dans leur salon. Les premiers aperçus délivrés par Blizzard promettaient déjà un jeu d’une envergure que la franchise n’avait jamais atteint auparavant avec un retour aux sources. La bêta en accès anticipé, avant un week-end d’accès libre à tous, nous a permis de relever quelques informations intéressantes sur le tournant qu’a pris la série et ce que cette longue absence a offert comme possibilités créatives aux développeurs. Le Mal se fait-il encore plus grand à travers cette nouveauté ?

Le monde s’effondre et les Ténèbres prennent le pas

Cette première bêta n’y va pas de main morte et mets le joueur dans le bain avec une cinématique du tonnerre qui avait d’ailleurs été présentée un bon moment auparavant. Vient ensuite le choix de la classe parmi trois possibilités sur les cinq que comptera le jeu final. Il était ainsi possible d’incarner un Voleur, un Barbare ou un Magicien. Chaque personnage est différent sur le plan esthétique et bien sûr sur le gameplay qu’il propose.

Cette bêta ne nous permettait que de parcourir le prologue et l’Acte 1, deux éléments qui permettaient déjà d’y passer une bonne vingtaine d’heures pour parcourir le fragment d’open-world que Blizzard nous a laissé à nous mettre sous la dent. Un échantillon qui était suffisant pour se faire une idée sur les compétences des 3 classes accessibles.

L’arbre des compétences de Diablo IV est bien plus évolué qu’auparavant. Sans pour autant révolutionner le genre RPG, chaque point de compétence donne non seulement un pouvoir exclusif, mais certains peuvent évoluer sur différents paliers. C’est le cas des attaques qui gagnent en puissance et donnent droit à de jolies animations lorsqu’elles sont améliorées. A date, on ne sait pas encore l’étendue des possibilités qu’offre le soft, mais on se doute que celles de cette bêta seront autant de fois plus étendues que ce qu’il reste à découvrir de l’énorme map qui se laisse deviner dans le menu.

El Diablo évolue dans le bon sens

La première heure de jeu suffit à elle seule pour mettre en évidence de gros changements pour la série Diablo. A vrai dire, il y en a deux qui pourront ou non diviser les fans. Le premier est l’abandon de cette direction artistique très colorée, saturée, pour ainsi dire cartoonesque de Diablo III.

Le retour aux sources se fait sentir dès le premier contact avec une ambiance très sombre, une direction artistique plus réaliste avec un rendu très détaillé, riche, frôlant parfois le photoréalisme. Cet aspect est l’un des points qui propulsent la hype autour du jeu, qui déroule donc dans un environnement qui donne clairement une envie d’exploration. Les différents biomes que nous avons pu visiter dans la bêta, alors que celle-ci n’ouvre finalement qu’une infime portion de la map ouverte, étaient déjà synonymes de variété pour ne pas que le joueur se sente prisonnier dans un univers qui évolue peu. C’est donc très rassurant sur ce point.

Un second changement notoire est la tendance de Diablo IV à se tourner vers le genre MMO. Le jeu ne se jouera plus de la même façon. Dorénavant, le jeu met en place des serveurs sur lesquels de nombreux joueurs se baladent et vivent leurs aventures. Chacun peut alors interagir avec les autres, créer des groupes d’exploration ou simplement observer les autres se pavaner dans les villes, s’équiper auprès des marchands ou affronter des hordes de créatures de l’Enfer.

Une connexion en ligne obligatoire, le prix à payer ?

En revanche, cet aspect multijoueur omniprésent amène l’obligation de se connecter aux serveurs de Blizzard. Ce sujet précis a fait l’objet d’un vif débat au lancement de la bêta puisque les délais d’attente pour se plonger dans cette version d’essai étaient initialement bien trop longs, à tel point que les développeurs ont du travailler d’arrachepied pour résoudre les soucis et faire passer tout ce beau monde. On espère alors que le titre sera prêt lors de sa sortie en juin pour accueillir tous les fans qui ont soif d’aventure.

Enfin, Diablo IV amène avec lui cette sensation d’avoir une soif intarissable de loot d’objets précieux. Le jeu semble offrir un contenu gargantuesque et des dizaines, voire des centaines d’heures de jeu. On ne peut pas vraiment douter du succès de cette formule qui permet surtout au studio de prolonger la durée de vie du soft de manière exponentielle avec des évènements temporaires ou, pourquoi pas, des évènements live comme l’organisent déjà les plus grands noms des GaaS (Game as a service).

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