Gungrave G.O.R.E. était initialement prévu pour une sortie en 2019 sur PS4 uniquement. Mais le jeu a par la suite pris du retard pour annoncer, lors de la Gamescom 2021, une date de sortie en 2022 en laissant tomber l’exclusivité Sony. Désormais, le jeu débarquera le 22 novembre également sur PS5, Xbox et PC avec de belles ambitions. Dans les coulisses, on peut notamment souligner la présence de Benoît Ferrière (Pixar / CD Projekt RED) et Isamu Kamikokuryo (Final Fantasy), deux pointures du jeu vidéo qui ont certainement beaucoup apporté au shooter de Red Entertainment.

Grave revient d’entre les morts pour déchiqueter ses ennemis

Gungrave G.O.R.E. revient donc en pleine période de sorties intense et joue des coudes pour se faire une place dans une typologie de jeux où la concurrence est très serrée. Le jeu dispose d’un gameplay qui n’est pas étranger aux fans de Bayonetta et Devil May Cry (DmC). Il s’agit globalement de venir à bout de hordes d’ennemis, des sacs à PV et chair à canon pour les flingues aux munitions infinies de notre anti-héros badass. Car il est évidement, dès les premiers instants, que le character design a fait l’objet d’un soin tout particulier. Même les personnages qui marchent aux côtés de Grave, et qui ne sont pourtant pas souvent visibles lors des missions du jeu, sont assez badass.

Grave est aussi badass que Dante mais Gungrave G.O.R.E peine à se démarquer

Mais il est nécessaire de mettre tout de même les choses à plat lorsqu’on parle de technique pure. Si Gungrave G.O.R.E s’inspire de grands noms des jeux d’action, il reste néanmoins en deçà de ses concurrents sur sa physique et ses graphismes. L’expérience se veut assez rigide et on rencontre régulièrement d’étranges situations où notre personnage passe à travers d’autres ou des éléments de décor. Mais rien qui n’entache pas vraiment l’expérience de jeu à proprement parler.

Mais pas le temps de bavarder avec Gungrave G.O.R.E. L’action ne se fait vraiment pas attendre. Nous avons d’abord droit à une courte cinématique d’introduction expliquant qu’un cartel composé de 4 dirigeants (qui seront les 4 boss principaux de l’aventure) est responsable du trafic d’une drogue dévastatrice pour l’homme appelé le SEED et que la dernière raffinerie se trouve sur une île entièrement sous leur contrôle.

Faites déferler les enfers sur le clan Raven

Grave, un ancien tueur à gages de la mafia revenu d’entre les morts dispose de tout l’arsenal et les compétences nécessaires pour décimer ses ennemis dans une rage incommensurable. Au début armé de ses deux pistolets Cerberus et son EVO cercueil, le personnage sanguinaire évoluera au fil des missions complétées. Celles-ci sont très linéaires et se suivent indirectement à travers un scénario assez haché, entrecoupées de courtes cinématiques et de dialogues faisant un point sur l’état d’avancement de la mission principale.

Les cinématiques de Gungrave G.O.R.E sont époustouflantes

Réussir une mission n’est pas forcément le seul objectif. Tout comme ses semblables, Gungrave G.O.R.E met en place un système de rang qui tient compte du temps passé sur une mission et de l’efficacité du joueur.

Ceci conditionnera l’attribution de points à dépenser dans un arbre de compétences ou dans une liste d’enchaînements à acheter. De fil en aiguille, l’expérience de jeu gagne en action. Là où l’on partait de simples tirs et coups de cercueils, on arrive relativement vite à enchaîner les attaques à distance et au corps à corps et faire valser les ennemis sous une pluie de balles et de compétences ultime.

Dante n’a pas encore trouvé son égal

Malgré toutes les bonnes intentions dont il dispose, Gungrave G.O.R.E manque un peu d’audace, surtout au niveau de son scénario, et souffre d’une technique qui commence à dater. Le gunplay est vraiment fun et on se plaît à enchaîner les vagues d’ennemis avec des coups en combos dévastateurs sous des airs de DmC, mais il y a un sentiment de rigidité permanent qui nous donne la sensation de contrôler un 3 tonnes là où la concurrence rivalise d’ingéniosité pour donner à son gameplay une grande verticalité. On regrette aussi de ne pas profiter de meilleures sensations de frappe dans certaines situations, notamment le mode rage où il est impossible de déterminer le gain en puissance à son activation.

Le jeu se maintient donc en deçà de la norme des jeux d’action, mais ne fait pas vraiment de gros faux pas dans son expérience de jeu. Il reste très classique avec un level-design sans grandes surprises, mais répond à l’appel lorsqu’il s’agit de permettre aux joueurs de se défouler.

Points positifs:

  • Le design de Grave est au top
  • Le gameplay se diversifie au fil des niveaux
  • On se plaît à exécuter sauvagement les ennemis étourdis
  • Les combats de boss sont tous uniques
  • Des cinématiques au top

Points négatifs:

  • Techniquement en deçà de la moyenne
  • Un level-design trop basique
  • Le scénario est trop en retrait et brutalement découpé
  • Des musiques décevantes

Fiche technique de Gungrave G.O.R.E:
Éditeur : Plaion
Développeur : Red Entertainment
Date de sortie : 22 novembre 2022 sur PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series X|S et PC
Type : Shooter | Action
Langue : Anglais / Japonais / Coréen sous-titré français

NOS NOTES ...
NOTE GLOBALE
6
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Juste un homme qui donne vie à ses idées du haut de son clavier. Curieux de technologies et toujours enthousiaste pour les sorties vidéoludiques, je tâche de rester neutre sur un terrain ou une guerre de consoles inutile fait rage.
gungrave-gore-review-test-avisMalgré toutes les bonnes intentions dont il dispose, Gungrave G.O.R.E manque un peu d'audace, surtout au niveau de son scénario, et souffre d'une technique qui commence à dater. Le gunplay est vraiment fun et on se plaît à enchaîner les vagues d'ennemis avec des coups en combos dévastateurs sous des airs de DmC, mais il y a un sentiment de rigidité permanent qui nous donne la sensation de contrôler un 3 tonnes là où la concurrence rivalise d'ingéniosité pour donner à son gameplay une grande verticalité. On regrette aussi de ne pas profiter de meilleures sensations de frappe dans certaines situations, notamment le mode rage où il est impossible de déterminer le gain en puissance à son activation. Le jeu se maintient donc en deçà de la norme des jeux d'action, mais ne fait pas vraiment de gros faux pas dans son expérience de jeu. Il reste très classique avec un level-design sans grandes surprises, mais répond à l'appel lorsqu'il s'agit de permettre aux joueurs de se défouler.

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