Après un excellent premier épisode, Asobo Studio et Focus Home reviennent avec le second opus de la série A Plague Tale. Nous repartons ainsi dans une France moyenâgeuse à l’horreur et l’injustice est le quotidien des pauvres gens. Voyons ensemble si A Plague Tale : Requiem a réussi à réitéré l’exploit de A Plague Tale : Innoncence.

Belle France

Comme dans le premier épisode, nous retrouvons les deux jeunes Hugo et Amicia qui cherchent un havre de paix afin de s’établir et de pouvoir vivre une vie loin de tout. Malheureusement, la maladie d’Hugo empire et oblige tout le monde à chercher une solution pour sauver la vie du jeune garçon, mais aussi des milliers d’innocents qui pourraient en subir les conséquences.

Mais dans leur quête, ils vont rencontrer divers ennemis qui cherchent à vous nuire et à s’accaparer le pouvoir d’Hugo. En plus de cela, vous devrez constamment fuir et lutter contre les hordes de rats affamés qui n’ont qu’une hâte, que vous vous aventuriez dans les ténèbres pour vous dévorer. L’histoire de A Plague Tale : Requiem est divisé en plusieurs chapitres qui vous permettront de voyager à travers la France et pas que afin de trouver une solution pour soigner votre frère et vivre enfin une vie tranquille. Le scénario met énormément en avant la relation entre Amicia et son frère, ce qui nous donne des moments émotionnels assez forts. Chaque personne tente de se hisser vers le haut alors que le monde souffre et offre d’horribles spectacles. Une très bonne prestation à la fois des acteurs comme pour le scénario de l’histoire.

Une grosse partie de cache-cache

Durant votre long périple, vous serez amené à traverser des royaumes, des forêts, des villes et même des châteaux. Quand vous ne devrez pas lutter contre les rats, vous devrez faire face aux renégats, aux armées et mercenaires. Et dans ce monde, presque tout est plus fort que vous, de ce fait, vous devrez, comme dans le premier épisode ruser et faire preuve de malice pour venir à bout de vos ennemis. Pour cela, plusieurs options s’offriront à vous, vous pourrez utiliser votre fronde et d’autres armes que vous récupérerez au fur et à mesure de l’histoire afin de neutraliser vos ennemis. Soit utiliser l’alchimie afin de faire abattre sur eux la science de vos potions pour leur mettre à la vie dure ou encore bien, utiliser les rats pour arriver à vos fins.

À noter que durant votre progression, si vous optez pour l’agressivité, la prudence ou l’opportunisme, Amicia verra des jauges de capacités augmenter ce qui vous donnera de meilleures utilisations. Pour exemple, en ce qui concerne la discrétion, Amicia sera de plus en plus agile et discrète quand elle devra passer derrière des gardes. Toujours dans le but de s’améliorer, vous ramasserez des ressources qui vous permettront d’interagir avec des établis afin d’améliorer vos équipements et le nombre d’objets que vous pouvez transporter.

Plus malin que les autres

Comme expliqué au point précédent, A Plague Tale : Requiem est un jeu ou vous n’êtes pas le plus fort, vous devrez donc gérer une situation à une autre de façon différente. Vous tomberez également, même très souvent sur des énigmes et des puzzles qui vous demanderont d’interagir avec votre environnement pour progresser. Vous devrez par exemple rompre un câble avec votre fronde, pousser une caisse, faire pivoter un pont avec un lever et même interagir avec les rats.

Le souci, c’est que d’un niveau à un autre, les énigmes s’enchaînent et se ressemblent, et les quêtes de l’histoire sont souvent pareilles. Pire encore, vous devrez traverser une ville infestée de rats ou gardée par des gardes pour vous rendre compte qu’au final, ce voyage n’a servi à rien. À Plague Tale : Requiem est un jeu linéaire avec certes, une histoire passionnante et des personnages attachants, mais par moment, nous avons l’impression de faire souvent la même chose. Les énigmes changent de lieu, mais sur le principe, ça reste le même et enchaîne des dizaines de chapitres pendant plusieurs heures à toujours devoir allumer des torches ou faire bouger des meubles devint vite lassant.

Disons que parmi les mécaniques qui se différencient du premier opus, c’est l’utilisation d’Hugo. Le garçon a le pouvoir d’interagir avec les rats afin de directement les contrôler pour aller attaquer vos ennemis. Vous devrez simplement éviter la lumière et comme ce n’est pas assez, il vous permettra aussi d’identifier sur la zone les soldats comme un sonar grâce au sang et aux battements de cœur de vos adversaires, un pouvoir très utile surtout quand on voit la taille des zones que vous explorez.

Une technique avec des qualités et des défauts

À Plague Tale : Requiem vous proposera divers panoramas et paysages hauts en couleur et somptueux à admirer. Le titre arrive terriblement bien à faire ressortir la beauté d’une montagne, de l’océan, d’un champ ou même d’une ville. À l’inverse, le soft arrive aussi avec brio à montrer toute l’horreur et le macabre quand vous vous trouvez dans une ville dévastée par la maladie et la mort. On peut aussi mentionner la bande-son impeccable ainsi que les mélodies qui vont à merveille avec les émotions retransmissent.

Cependant, nous n’est pas juste beau ou bien réalisé. Notons pour commencer que les consoles n’auront tout d’abord pas droit à du Ray-Tracing, qui sera exclusif au PC. On peut aussi ajouter l’absence de 60 FPS sur consoles également au lancement, à voir si cela sera pallié à l’avenir par un patch et également divers ralentissements tout au long du jeu.

Pour terminer, ce A Plague Tale : Requiem reste dans la même lignée que le premier épisode, mais en sublimant ses paysages avec des mélodies qui vous transporte dans le jeu. Son scénario et ses personnages sont aussi bien écrits que travaillé et leurs expressions visuelles démontrent le talent du studio derrière ce titre. Cependant, on ne peut oublier les problèmes liés au ralentissement qui sont, il faut l’avouer, assez fréquents, l’absence d’un mode performance pour un jeu Next-Gen et évidemment, la linéarité et les énigmes rébarbatives qu’il propose. Enfin, tout cela pourrait ne pas déranger tout le monde, le titre brille sincèrement par sa volonté à vouloir raconter une histoire entre un frère et une sœur qui brave le monde par leur amour. Un jeu qui clôture assez bien cette année 2022.

Points positifs

  • Un scénario bien construit et qui suit l’histoire
  • Des personnages attachants
  • Un jeu avec une certaine difficulté
  • Une bande-son et des OST à tomber
  • Des graphismes incroyables

Points négatifs

  • L’absence de 60 FPS sur console
  • Beaucoup de ralentissements
  • Un peu répétitif
  • Un mode photo pas super bien pensé

Fiche technique de A Plague Tale : Requiem :

 A Plague Tale : Requiem

Éditeur : Focus Home Interactive
Développeur : Asobo Studio
Date de sortie : 18 octobre 2022 sur PS5, Xbox Series X, PC et Nintendo Switch
Type : Action-aventure
Langue : français

NOS NOTES ...
NOTE GLOBALE
8
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test-a-plague-tale-requiem-sur-ps5Pour terminer, ce A Plague Tale : Requiem reste dans la même lignée que le premier épisode, mais en sublimant ses paysages avec des mélodies qui vous transporte dans le jeu. Son scénario et ses personnages sont aussi bien écrits que travaillé et leurs expressions visuelles démontrent le talent du studio derrière ce titre. Cependant, on ne peut oublier les problèmes liés au ralentissement qui sont, il faut l'avouer, assez fréquents, l'absence d'un mode performance pour un jeu Next-Gen et évidemment, la linéarité et les énigmes rébarbatives qu'il propose. Enfin, tout cela pourrait ne pas déranger tout le monde, le titre brille sincèrement par sa volonté à vouloir raconter une histoire entre un frère et une soeur qui brave le monde par leur amour. Un jeu qui clôture assez bien cette année 2022.

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