Park Beyond, c’est le prochain jeu du studio Limbic Entertainment qui possède déjà un joli CV dans la conception de jeux de gestion. C’est en effet à ces équipes que nous devons par exemple Tropico 6 et Might and Magic X. Pour le moment, le titre n’a pas encore dévoilé beaucoup d’éléments de gameplay et a d’ailleurs subi du retard sur le planning de sortie initial. Il faut bien avouer que l’élaboration d’un jeu d’un tel calibre supposé concurrencer Planet Coaster est quelque chose de très risqué et il ne vaut mieux pas rater le coup chez Bandai Namco puisque le marché n’est pas ultra concurrentiel.

Un tutoriel ultra positif qui prône l’amusement et le débordement de créativité

Il y a donc une carte à jouer sur ce tableau. Et si la sortie se passe bien, nous pourrions avoir ici le nouveau jeu de référence dans la construction et la gestion de parcs d’attractions sur PC et consoles.

Bien que Park Beyond n’ait pas encore de date de sortie, nous devrions pouvoir poser la main dessus en 2023. En attendant, une démo a circulé lors des salons de jeux vidéo comme la Gamescom, la GameForce, la PAX et peut-être même la Paris Games Week. Une démo sur laquelle nous avons pu passer un peu de temps dans le calme de nos foyers afin d’y expérimenter des tutoriels du mode campagne ainsi que le mode bac à sable.

Cette expérience de jeu en avant-première nous permet donc de jeter un œil à deux missions de la campagne faisant office de tutoriel, ainsi qu’au mode bac à sable où nous allons vraiment pouvoir nous rendre compte de l’étendue des possibilités qu’offre le jeu.

Une technique à parfaire, mais il y a de l’idée

La campagne de Park Beyond est très haute en couleur. Nous avons affaire à un monde très cartoonesque avec une VF de bonne qualité, mais des animations qui laissent à désirer. Après tout, le nerf de la guerre est ici la construction d’un parc d’attractions et sa gestion, mais tant qu’à y implanter un scénario, autant soigner l’immersion. Sur ce point, le jeu nécessitera un peu d’attention avant sa sortie.

La construction à proprement parler commence par un apprentissage des bases. On début par la mise en place de rails que l’on peut ensuite modifier comme bon nous semble en ajustant leur hauteur, inclinaison et direction. Très vite, le joueur aura accès à un premier module farfelu, le canon qui projettera les wagons dans les airs pour les faire atterrir sur les rails placés de l’autre côté de l’obstacle. Mais ce n’est là qu’un exemple parmi tant de modules loufoques que propose le jeu.

Même si l’expérience Park Beyond peut être expérimentée à la manette, rien ne vaut un clavier et une souris pour gérer efficacement tous les éléments et y apporter des modifications. Il ne suffit que de quelques minutes de jeu pour apercevoir l’interactivité avec le décor et les infinies possibilités qui s’offrent à nous.

Il faut tester ce que qui est construit, gare à vos folies !

Ensuite, le tout sera de tester ce que l’on a construit en lançant un wagon de test pour savoir si l’inertie est respectée ou si certaines sections nécessiteront des ascenseurs pour permettre à ces sièges d’essai de grimper pour redescendre de plus belle. On peut effectuer ces tests en temps réel ou accélérer la cadence pour que l’on puisse uniquement se concentrer sur l’une des sections de fin. On aurait peut-être aimé pouvoir faire démarrer ce wagon d’essai à différents endroits du tracé pour ne pas devoir réessayer tout le parcours. Ce n’est donc pas le cas dans la version que nous avons testée.

Une autre possibilité et de se poser directement dans cette unité de test. En vue à la première personne, on se rend mieux compte des effets de nos bidouillages, mais au début, cela se résultera souvent à beaucoup d’angles droits et quelques passages ennuyeux qui pousseront le joueur à redoubler d’inventivité pour créer de meilleures sensations. On espère en revanche que cette partie précise bénéficiera d’une optimisation au niveau de la framerate, car c’est justement cette vue à la première personne qui immergera au plus les joueurs dans leur parc et les saccades que nous avons vécues ne sont pas vraiment en phase avec et pourraient provoquer une motion sickness.

Un mode libre qui débride tout

Dans le mode libre, c’est là que le jeu déballera tout son plein potentiel. A ce stade, le joueur peut construire son parc d’attractions de A à Z. Et quand on dit depuis les premières bases, cela inclut aussi le dénivelé du sol et les obstacles ruraux et urbains. On peut véritablement donner libre cours à son imagination. Du côté des attractions en elles-mêmes, les développeurs nous donnent là aussi une très grande liberté et, extirper des contraintes du mode gestion, la place occupée par la folie et l’amusement est énorme. La créativité des développeurs est assez impressionnante lorsque l’on constate le nombre de modules que l’on peut placer et leurs variantes.

Il s’agit très clairement d’un potentiel rival de Planet Coaster sauf que Park Beyond est une expérience de jeu un peu plus abstraite et qui ne se laisse pas encadrer par une quelconque loi de physique tout en restant crédible sur certains petits points comme l’inertie des wagons.

Bien sûr, quelques heures de jeu ne suffisent pas à faire le tour de ce que le jeu a à offrir en termes de possibilités de création et sur la profondeur de son aspect gestion. Cela demandera sans aucun doute de nous immerger dans le mode campagne pour tirer tous les éléments intéressants et ceux qui le sont moins pour juger de sa qualité.

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