De passage au stand Xbox à la Gamescom, nous avons posé les mains sur l’un des jeux les plus déjantés de cette édition 2022, High on Life. Ce shooter en vue à la première personne, nous le devons notamment à Justin Roiland, créateur de la série animée Rick & Morty. Une session de jeu d’environ 20 minutes sur PC qui nous a permis de vous ramener ce premier aperçu.

Premièrement, il faut noter que nous avons testé la version anglaise du jeu. On imagine bien que des sous-titres français seront présents, mais permettez-nous de douter qu’un véritable doublage français intégral ait été prévu sur le titre. Même s’il est soutenu par Xbox au niveau éditorial et de la distribution, Squanch Games n’a probablement pas les moyens d’un studio triple A.

Une bonne dose d’humour avec un chouia de vulgarité

Toujours en est-il que nous avons rapidement été mis dans le bain avec une mise en situation éclair. Nous ne vous détaillerons pas l’histoire pour ne pas vous spoiler, mais nous pouvons néanmoins vous dire que l’allure des personnages et leur langage correspond bien à ce que Justin Roiland peut imaginer de plus barré. Tout au long de notre session, les dialogues étaient d’une richesse incroyable avec des situations improbables, drôles et parfois un peu vulgaires. Du coup, la narration gagne assez bien en dynamisme.

Notre personnage possède une arme extraterrestre. Enfin, en vrai, il s’agit plutôt d’une créature très bavarde qui n’hésitera pas à interférer dans vos interactions avec d’autres aliens rencontrés dans l’univers improbable et coloré du titre. C’est, de ce que nous avons vu, le véritable vecteur de l’humour du jeu. Vous, en tant que joueur, serez régulièrement amené à faire des choix dont les conséquences sur le déroulement des événements reste à démontrer. Mais votre personnage est muet et c’est donc cette arme, ainsi que d’autres que vous croiserez en chemin, qui parleront.

High on Life, le FPS le plus barré de la Terre

Sur le plan du contenu à proprement parler, il est difficile d’en juger quand on est face à un tel jeu pendant 20 minutes seulement. Tout ce que nous avons pu constater, c’est que les environnements sont assez linéaires et nous avons régulièrement affaire à des jumping puzzles ou de petites énigmes qui nécessitent des interactions avec le décor, soit en tirant soit physiquement.

L’usage de ce « pistolet » de départ est d’ailleurs déjanté. Il se recharge en mangeant une drôle de substance, tir des balles dignes d’un blaster ou des masses gluantes pour faire tomber ou tourner certains éléments du décor. C’est très spécial, mais ça a le mérite d’être pour le moins original. Le gunplay est donc très drôle, mais aussi instinctif puisque les habitués des FPS prendront très vite leurs marques.

Ce qui se dessine pour High on Life est donc très prometteur. Le jeu tournait très bien sur les PC de démo et la direction artistique est intéressante. Il faudra toutefois veiller à ce que le jeu ne devienne pas trop répétitif puisqu’il est finalement très dirigiste. On sait donc qu’un shooter ne s’octroyant que rarement un peu de liberté peut donner la sensation de tourner en rond. Il a cependant le mérite de proposer énormément d’action, des rebondissements à foison et aussi des combats de boss plutôt sympa. Rendez-vous le 13 décembre 2022 pour le verdict final !

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