Ghostwire : Tokyo a été marqué par l’exclusivité temporaire liée à Sony Playstation. Par la suite, le studio derrière le jeu qui appartient à Bethesda Sotfwork a été racheté par Xbox. Malgré cela, l’exclusivité temporaire n’a pas été rompue et voici que le titre arrive prochainement sur PS5. Grâce à nos contacts chez Bethesda, nous avons pu jouer en avant-première au jeu.

Conditions de cet avis:  Il nous a été demandé de réaliser cette preview sur base des deux premiers chapitres de l’aventure uniquement afin de conserver un maximum de surprises pour les joueurs qui arpenteront les ruelles de Tokyo dès ce 25 mars prochain sur PS5 et PC.

La descente aux enfers à Tokyo

Ghostwire : Tokyo prend dans la célèbre ville du même nom et plus exactement dans l’emblématique quartier de Shibuya. Vous incarnez Akito qui découvre malgré lui qu’un épais brouillard entoure la ville et est responsable de la disparition de milliers de japonais. En plus de l’enquête que vous allez mener, votre personnage sera aussi possédé par un esprit mystérieux et vous aidera à lutter contre les visiteurs, des créatures démoniaques qui obéissent à Hannya.

Ghostwire : Tokyo

Durant votre enquête, vous essayerez de comprendre quelles sont les véritables intentions de l’homme masqué et pourquoi il convoite tant la sœur de Akito au point de la kidnapper. Heureusement, pour aider votre sœur et sauver Tokyo, vous aurez accès à une panoplie de pouvoirs magiques liés aux éléments naturels.

L’avatar de Tokyo, c’est vous

Ces pouvoirs magiques sont au nombre de 3, vous manipulerez le vent, le feu et l’eau. Chaque élément possède sa propre animation et une série de compétences. Le vent vous permettra par exemple de projeter des boules d’énergie, l’eau sera matérialisée par des lames et le feu par des boules ardentes. Chaque élément pourra évidemment être amélioré par le biais d’un arbre de compétence. Les compétences augmenteront votre puissance d’attaque, votre résistance aux coups, la durée de recharge ou de déploiement… Car votre magie n’est pas infinie, vous devrez à la manière d’une arme à feu recharger votre pouvoir. Pour cela, vous devrez soit vaincre des ennemis qui libéreront une fois morts des cristaux d’énergie, soit en récolter directement sur des objets corrompus.

D’ailleurs, durant votre parcours, vous rencontrerez différents moyens pour améliorer vos compétences et votre personnage. Par exemple, vous serez amené à découvrir les âmes des pauvres malheureux dévorés par le brouillard. Pour les sauver, vous devrez récupérer leurs âmes et les transférer via des cabines téléphoniques. Au fur et à mesure de votre aventure, vous devrez aussi vous débarrasser du brouillard afin de libérer entièrement la ville, vous devrez pour cela purifier des torii.

Ghostwire : Tokyo

Le folklore japonais à l’honneur

Un point sur lequel on peut féliciter le studio Tango c’est sur la représentation du folklore japonais dans le jeu. En effet, si vous vous y connaissez un tant soit peu, vous retrouverez des créatures mythologiques bien connues comme des Tengu, des Yokais, des Nekomata… Vous en rencontrerez 2 types, ceux qui veulent vous aider voire marchander avec vous et ceux qui veulent vous nuire. Ces derniers seront visibles un peu partout sur la map et auront différentes formes, ce sont les visiteurs. On les reconnaît facilement par leur apparence sinistre et sans visage. Certains ont une allure de Slender-Man tandis que d’autres portes des tenues d’écolière, mais ne vous détrompez pas, ils n’hésiteront pas à vous attaquer à plusieurs et à vous tuer pour récupérer votre âme.

Graphiquement parlant, Ghostwire : Tokyo fait parti des jeux appartenant et Bethesda et dès lors, on sait que cet aspect ne sera pas le plus travaillé. En fonction de vos envies, vous pourrez opter pour 3 modes graphiques, soit la qualité, la performance ou le HFI. Et même si le jeu n’est pas une révolution graphique, le titre reste assez agréable à regarder à et jouer. Les décors nous plongent parfaitement bien dans la ville de Tokyo que ce soit par son architecture ou par les sons d’ambiance des cafés, publicités et magasins de nuit. Le véritable bémol graphique selon nous se trouve au niveau de notre personnage. Ce dernier arbore une conception quelque peu décevante avec un visage fort lisse et des expressions très moyennes. Par contre, on peut féliciter la VO et même la version française qui montre le talent des acteurs.

Enfin, Ghostwire: Tokyo utilise habilement la technologie de la DualSense. Vous devrez par exemple utiliser le pavé tactile pour rompre des charmes liés à des invocations. Côté vibrations, vous sentirez chaque élimination en purifiant l’âme et le cœur des visiteurs ce qui se veut vite être enivrante et satisfaisante.

Ghostwire: Tokyo, ça sent bon ?

Pour terminer ce nouvel aperçu, il est difficile pour nous de vous donner plus de détail concernant le jeu étant donné la restriction imposée. Malgré cela, il s’agit selon nous du jeu le plus ouvert de chez Bethesda ces dernières années à destination de n’importe quel type de joueur. Il est vrai que d’habitude, leurs titres sont à destination d’un public plus ciblé, ici c’est moins le cas. Ghostwire : Tokyo incorpore un côté enquête, mélangé avec du surnaturel et une légère ambiance horreur. Si le soft possède plusieurs qualités, il n’est pas exempt de tous défauts. On observe entre autres un nombre assez restreint de monstres différents, quelques quêtes secondaires peu intéressantes, des animations assez mal travaillées et des temps de chargement mal optimisés pour une console Next-Gen.

Le mix reste malgré tout très surprenant et la formule semble finalement plutôt inédite. Les amoureux du Japon seront sans aucun doute happés par cette atmosphère asiatique typique, avec son bagage culturel envoûtant, alliée à diverses très bonnes idées scénaristiques et artistique pour donner naissance à une aventure immersive et étonnante. Mention spéciale pour les sensations à la DualSense, un point sur lequel le studio a réalisé un travail d’une belle précision.

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