Godzilla est un monstre japonais et un emblème de la culture japonaise, créé en 1954 par Tomoyuki Tanaka et le studio Toho. Godzilla réapparait une nouvelle fois sur nos écrans en 2014 avec Bryan Cranston. La maison Namco décide donc de lancer le monstre à la conquête des console de Sony (PS3-PS4). Quel sera le résultat du combat des deux géants japonais ?

Godzilla PS4
l’entrée en scène de Godzilla

Un concept simple

Le réalisateur Natsume Atari donne les commandes de Godzilla , le terrifiant monstre japonais aux joueurs. Dans ce nouvel opus, rien n’a changé, vous devez exploser tout ce qui se trouve sur votre passage ! Quand Godzilla passe, les bâtiments trépassent.
Le scénario est simple et très répétitif, vous devez récolter de l’énergie pour faire grandir Godzilla avec quelques objectifs à suivre pendant votre carnage. Tout est prétexte à la destruction, les bâtiments, l’armée japonaise et les kaijus ne résisteront pas à votre assaut.

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Godzilla brûle tout sur son passage

Des graphismes peu exaltants

La réalisation graphique est pauvre, les environnements, les textures et les ambiances sont inexistantes et répétitifs pour une console next-gen. Le réalisateur n’exploite pas les capacités graphiques et la notion de profondeur disponibles sur la PS4.
De plus, l’angle de vue et la position de la caméra minimalisent le rapport d’échelle entre Godzilla et son environnement, le gamer se retrouve à survoler toutes les villes et aucune ambiance in situ n’est possible avec cette pauvreté des animations.

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le mode tutoriel
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Godzilla et son terrible rugissement

Godzilla est lent, gros et grand.

Une réalisation pauvre et un gameplay soporifique ! Dès le début, la mission tutoriel annonce de vive voix « Godzilla est lent ». À ce moment, personne n’y croit, mais dés qu’il se déplace, tout est fastidieux, les joysticks permettent d’avancer en avant et arrière et les touches L1-R1 pour se diriger et pivoter de gauche à droite. Le réalisateur a surement voulu faire ressentir le poids et la taille du monstre, mais il offre un gameplay lourd et une prise en main difficile.
Peu de combos sont disponibles et vous devrez vous exciter sur les mêmes touches pour enchainer des coups. Godzilla peut cracher un feu destructeur pour dégommer les autres kaiju sur son passage
Un mode « Évolution » permet de débloquer et d’évoluer les compétences, mais, en réalité, vous ne pourrez que booster vos coups de base.

Diriger, ordonner, utiliser la puissance et les pouvoirs nucléaires du célèbre monstre japonais, quel rêve pour toutes personnes et quelle déception avec ce nouvel épisode ?

Quelques nouveaux modes de jeu pour s’amuser.

Le mode histoire « Dieu de la construction » est divisé en plusieurs branches avec des difficultés différentes.
Les objectifs sont peu originaux et très répétitifs lors des missions, cependant, les dirigeants de l’armée japonaise essayeront de vous contrer pendant votre assaut. Les forces spéciales seront dans vos pattes même s’ils ressemblent plus à des petits moustiques qui essayent de piquer une grosse bête. Pour varier les plaisirs, vous incarnerez différents kaiju pour défendre ou envahir les différentes villes.
Dans le mode « roi des kaijus », Godzilla doit battre 6 kaijus dans un minimum de temps. Un mode fastidieux connaissant le gameplay et la lenteur de Godzilla.
Le mode en ligne permet de combattre d’autres joueurs, mais vous ne pourrez pas jouer en réseau local ni même contre vos amis.
Le jeu semble être une ébauche bâclée sous tous les critères, certains modes de jeux sont intéressants, mais le réalisateur n’exploite ni le scénario ni la puissance de la console PS4.

Un jour mon… Godzilla reviendra !

Au fil du temps, gamers et toutes autres personnes se sont attachés au monstre japonais. Godzilla sur PS4 laisse peu de place à une bonne critique lorsque l’on connaît les différentes réalisations cinématographiques et les adaptations en jeux vidéo. En effet, dans ce nouvel opus Namco montre une pauvreté des animations et des environnements graphiques indignes de la PS4.
Cette déception continue avec un gameplay tellement lent qu’il ne permet pas de se projeter et d’incarner le kaiju dans ce jeu.
Godzilla reste une légende urbaine qui déploie toute sa force dans l’imagination de chaque personne. À cet instant, nous attendons toujours l’opus qui révèlera toute la puissance de Godzilla !
J’ai l’espoir qu’un jour, un réalisateur se penchera sur cette franchise et fera un jeu vidéo honorable pour le monstre japonais.

 Points positifs :

  • La liste des personnages kaiju
  • Les différents modes, une idée à développer et à continuer

Points négatifs :

  • La 3D et les graphismes un peu dépassés pour la version next-gen
  • Un gameplay lent et soporifique

NOTE :

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Mobyonekenoby
« live long and RetroGame-in »

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